Onzième au sommet du Passo Maniva, onzième sur les hauteurs de Dimaro Folgarida après sa onzième place au Tour de l'Ain, Michel Ries pointe pourtant à la... neuvième place du classement général du Tour d'Italie Espoirs à mi-course.

Encouragé par sa prestation face aux pros du Tour de l'Ain, le coureur de Polartec-Kometa est venu en Italie pour jouer le classement général. "Jusqu'ici je suis satisfait. Je suis régulier. Je n'ai pas perdu de temps dans les premiers jours", commente-t-il pour DirectVelo.

Mardi, dans la dernière ascension longue de douze kilomètres, dont les deux derniers très raides, le coureur de 20 a attendu son heure. "Les Axeon ont contrôlé au pied. Il y a eu beaucoup d'attaques ensuite mais j'ai patienté en prévision du final. J'ai tenté ma chancé dans les deux derniers kilomètres mais j'ai coincé dans les 300 derniers mètres. J'ai dû perdre cinq ou six places".

ECARTS REDUITS

Dans son équipe Continental, on défend aussi le maillot rouge du classement par points porté par Matteo Moschetti, le sprinter maison. Michel Ries a rejoint cette équipe très internationale (lire ici) car il voulait "sortir du Luxembourg et de la Belgique pour une nouvelle aventure". "J'étais en contact avec eux depuis le Tour de l'Avenir (18e)", indique-t-il.

Pour améliorer son classement, le Luxembourgeois compte sur les deux étapes de montagne qui restent au programme. "Les écarts sont réduits et la fatigue commence à se faire sentir", observe-t-il.

Mais tout se jouera samedi après-midi dans le contre-la-montre poursuite de 22 kilomètres sur un parcours accidenté (lire ici). Le Giro s'achèvera à Ca'del Poggio par un dernier kilomètre à 11% avec des passages à 18%. "Si les écarts au général restent aussi faibles qu'aujourd'hui, ça sera spécial car on ne pourra pas prendre la roue d'un coureur sauf dans la dernière montée. On verra si c'est une bonne chose ou pas", conclut-il.