Andy Schleck : « Nous sommes sur la bonne voie »

Crédit photo Hugo Barthélémy

Crédit photo Hugo Barthélémy

La 78e édition du Tour de Luxembourg s'est conclue dimanche avec la victoire finale de Andrea Pasqualon (Wanty-Groupe Gobert), la sixième pour un coureur italien dans l'épreuve du Grand-Duché. L'ancien vainqueur du Tour de France, Andy Schleck, devenu organisateur du Skoda Tour de Luxembourg fait le bilan de son épreuve auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Quelles conclusions tires-tu de cette 78e édition ?
Andy Schleck : Sans équipe WorldTour au départ, nous avons eu une course disputée. Les deux derniers jours ont été animés du début à la fin. Les coureurs sont ravis du parcours et de l'organisation. Cette année, l'épreuve était diffusée en streaming sur la chaine nationale RTL et le direct écrit de DirectVelo assure un suivi continu de la course. Donc, nous sommes sur la bonne voie.

Néanmoins, le plateau présent avec 103 partants et sans équipe WorldTour n'a pas dû te satisfaire ?
C'est clair mais les équipes WorldTour ont réduit leurs effectifs avec la diminution de nombre de coureurs engagés dans les courses. Ces équipes ne peuvent plus s'aligner sur autant d'épreuves que par le passé. De plus, le calendrier est surchargé, sans parler de l'ajout des Hammer Series qui n'apportent rien au niveau sportif, mais étant donné les moyens financiers à disposition, ils arrivent à attirer les équipes du WorldTour. En tant qu'ASBL (Association sans but lucratif NDLR), nous ne pouvons pas lutter. Sans parler du désistement en dernière minute de Wout van Aert qui m'a beaucoup déçu.

Ce calendrier surchargé ne t'inciterait pas à changer de date ?
Nous serons attentifs sur ce point, mais ce ne sera pas facile. Nous avons l'idée de placer le Tour de Luxembourg en plein Tour de France, mais la chaine nationale diffuse la Grande Boucle à ce moment-là. Nous pourrions avoir un meilleur plateau mais l'intérêt médiatique serait moindre. C'est une demie bonne idée. C'est mon deuxième Tour de Luxembourg en tant que président de l'épreuve. Nous essayons de modifier certaines choses, mais ce n'est pas nécessaire de tout chambouler car la structure est bonne.

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