Niklas Larsen : « J’aurais pu faire mieux »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Il y a cru jusqu’au bout. A 21 ans, l’Espoir danois Niklas Larsen a été à deux doigts de remporter le Rhône-Alpes Isère Tour (2.2). Vainqueur de la 1ère étape jeudi dernier, le solide coureur du Team Virtu était depuis resté positionné au classement général. Ce dimanche, sur la 4e et dernière étape en direction de Charvieu-Chavagneux, il a comblé les trois secondes de retard qu’il avait sur Stephan Rabitsch au classement général grâce à deux sprints bonifications parfaitement menés. Mais il perd tout de même l’épreuve sur le dernier sprint massif, au jeu de “la place” (voir classements). Niklas Larsen revient sur cette semaine rhônalpine pour DirectVelo, sans oublier d’évoquer l’avenir.  

DirectVelo : Tu es passé tout près de renverser le classement général !
Niklas Larsen : Cette étape était folle ! Le début d’étape n’était pas très difficile mais je me suis immédiatement porté en tête de peloton malgré tout car je savais que ça n’allait faire que monter et descendre et que des coureurs dangereux pouvaient sortir à tout moment. Le leader du général et le troisième sont sortis assez tôt alors j’ai suivi le mouvement, je n’avais pas le choix. J’ai fait l’effort de prendre certaines secondes de bonifications. C’était très tendu sur chaque sprint mais mon équipier Jesper Schultz a fait un travail incroyable pour moi et j’ai pu gagner les deux sprints. Malheureusement, Rabitsch a pris des secondes lui aussi et on s’est retrouvé virtuellement dans le même temps au général avant le sprint final.

« ON A FAIT TOUT NOTRE POSSIBLE »

Et tu as compris que tout allait se jouer dans la dernière ligne droite…
L’équipe a continué de faire un superbe travail dans le final, une fois que nous avions été repris par le peloton et que tout est rentré dans l’ordre. Ils m’ont parfaitement positionné pour le sprint.  J’ai pu prendre les bonnes roues mais j’ai été débordé dans les derniers hectomètres. J’ai vu Rabitsch me passer sur la droite et faire une meilleure place que moi sur ce sprint. C’était assez serré. J’aurais sans doute pu faire mieux mais malheureusement, ça ne l’a pas fait.

Que ressens-tu juste après la fin de cette épreuve ?
Perdre la course en finissant dans le même temps que le vainqueur est forcément décevant.  J’ai essayé de finir le travail mais ça n’a pas marché. Peut-être la prochaine fois ! On a fait tout notre possible en tout cas.

« PAS SÛR D’AVOIR LE MEILLEUR PROFIL »

Et maintenant ?
Pour le reste de la saison, je vais notamment penser au Tour de Norvège. Je ne sais pas du tout si je peux espérer me rendre sur le Tour de l’Avenir ou sur les Championnats du Monde puisque jusqu’à présent, je n’ai jamais été sélectionné en équipe nationale. Si je perds un peu de poids, pourquoi pas… Mais on a de bons grimpeurs au Danemark et je ne suis pas sûr d’avoir le meilleur profil pour le Mondial.

Tu espères rejoindre une grande équipe internationale l’an prochain ?
Pourquoi pas. Si on me le propose, ce sera compliqué de dire non évidemment mais pour le moment, je ne pense pas à tout ça. Je dois me concentrer sur ma progression  mais bien sûr, c’est un rêve.

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