Paul Sauvage, l'année charnière

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Crédit photo Antoine Pouillard - DirectVelo

Le temps presse pour Paul Sauvage. À 22 ans, le sociétaire du CC Etupes veut marquer les esprits afin de se rapprocher des rangs professionnels. En 2018, il espère repartir du bon pied après un cru 2017 contrasté. ''J'avais des grosses périodes de moins bien, notamment en fin d'année. J'avais peur d'être collé parce que j'avais fini la saison presque arrêté'', déclare-t-il auprès de DirectVelo.

« PAS À CÔTÉ DE LA PLAQUE »

Paul Sauvage semble avoir retrouvé le bon coup de pédale en ce début d'année. Sur le Circuit de la Vallée du Bédat, il s'est montré à son avantage dans le froid auvergnat. Sixième, le Lyonnais, présent dans le wagon de tête, s'est remis sur les bons rails. ''Ça m'a soulagé d'aller mieux. J'étais content même si j'espérais vraiment être à ce niveau. J'ai été sérieux cet hiver, ça m'a rassuré de voir que je n'étais pas à côté de la plaque'', explique-t-il. Désormais, le médaillé de bronze des Championnats de France Espoirs 2015 espère que la page 2017 est définitivement tournée et que ses doutes ne sont plus que de lointains souvenirs.

Le couteau entre les dents, l'ancien pensionnaire du CR4C Roanne entend miser sur l'une de ses forces pour s'illustrer : la régularité. ''J'ai toujours été un coureur régulier mis à part la saison dernière. Je vais essayer de l'être à nouveau pour gagner plusieurs courses'', glisse celui qui aura à cœur de briller dès la fin du mois de mars. ''Je n'aime pas cibler une course en particulier. Je vise plutôt des périodes. J'espère être bien jusqu'en avril avec notamment le Grand-Prix de Saint-Étienne Loire, Annemasse-Bellegarde, le Grand Prix de Vougy et le Tour du Charollais. C'est une belle partie de la saison. Pour le reste, on verra les courses en Classe 2 que l'on fait'', indique-t-il.

L'ANNÉE OU JAMAIS

Paul Sauvage l'affirme : s'il veut passer à l'échelon supérieur, 2018 est pour lui l'année ou jamais. Le Rhônalpin ne se laissera pas de chance supplémentaire s'il ne parvient pas à ses fins. ''Ça va être compliqué de passer professionnel les prochaines années. C'est la dernière saison où je ne ferai que du vélo. Ça fait deux ans que je ne fais que ça donc si je n'arrive pas à passer, je n'aurai pas de regrets'', reprend le 3e du Tour de Côte d'Or qui promet de mettre toutes les chances de son côté. ''Je vais donner le maximum pour avoir le meilleur niveau possible. Si ça doit m'emmener chez les professionnels tant mieux mais sinon tant pis''.

Cette saison, Paul Sauvage ne figure plus dans les rangs Espoirs. Si ce détail ne change pas sa façon de courir et son approche de la compétition, il a toutefois un important impact sur son calendrier de course. ''Quand je regarde mon programme, je vois qu'il n'y a plus des épreuves comme la Ronde de l'Isard en mai. Il n'y a plus Paris-Roubaix ou encore Liège-Bastogne-Liège. Ça fait un peu bizarre mais ça ne change rien sur le vélo'', conclut-il.

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