Christophe Laporte : « C'était devant, ou pas la peine... »

Crédit photo William Cannarella

Crédit photo William Cannarella

Troisième du prologue sur le Circuit Paul-Ricard jeudi, Christophe Laporte s'est cette fois-ci montré le plus fort sur la première étape en ligne du Tour La Provence, dans les rues d'Istres (voir classements). Le sprinteur du Team Cofidis s'est aisément imposé dans l'emballage final, en devançant de plusieurs longueurs le Roumain Eduard Michel Grosu (Nippo-Vini Fantini-Europa Ovini) et Pierre Barbier (Roubaix-Lille Métropole).

« IL FALLAIT ABSOLUMENT ÊTRE TRES VIGILANT »

Malgré un final houleux - identique aux éditions précédentes dans Istres -, Christophe Laporte a pu compter sur son équipe pour l'emmener dans de bonnes conditions. "L'équipe m'a idéalement placé, confirme-t-il auprès de DirectVelo. Ils ont fait un super boulot. On est arrivé en tête à 600 mètres de la ligne avec Dorian (Godon), et j'ai lancé avant le dernier virage, à droite... C'était un sprint assez dangereux, en descente. J'avais dit "soit on est devant, soit ce n'est pas la peine". On a réussi à être là où l'on voulait, c'est super".

Avec un virage agrémenté d'un ralentisseur dans la dernière courbe, l'ultime minute de course a pu surprendre plus d'un concurrent. Ce n'était cependant pas le cas du coureur de 25 ans, qui avait repéré les lieux avec son poisson-pilote. "On savait que c'était dangereux, on en avait entendu parler, commente-t-il. On avait repéré le final sur Google Maps avec Dorian hier soir, dans la chambre d'hôtel. On savait qu'à partir du moment où on passait sur la petite route, ça allait être en file indienne. Il fallait absolument être très vigilant et vraiment bien placé".

« PLUS DE RESPONSABILITÉS »

En décrochant son deuxième succès de la saison après sa victoire d'étape sur l'Etoile de Bessèges, Christophe Laporte s'affirme comme un coureur à suivre lors des arrivées groupées en ce début de saison, lui qui totalise déjà six Top 5 en sept jours de course en ce tout début d'exercice 2018 ! L'ancien sociétaire de l'AVC Aix-en-Provence aurait-il passé un cap ? "Dès le mois de novembre, les dirigeants m'ont dit que j'allais avoir plus de responsabilités. Du coup, je me suis entraîné en conséquence. Avec mon entraîneur, on a bien travaillé. Chez moi, les conditions sont idéales, donc ça a été efficace. J'ai aussi passé un cap mentalement. C'est ce qui me permet d'être aussi bien".

Si la forme est là pour le Varois, le classement général du Tour La Provence ne figure pas pour autant au tableau de ses objectifs, la faute à l'étape de l'Espigoulier ce samedi, jugée "trop compliquée pour passer avec les meilleurs", par l'intéressé. "Le but est de faire de gros résultats sur les Classiques, commente Laporte. Donc j'espère que cette bonne dynamique se poursuivra dans les prochaines semaines".

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