Jean Goubert : « Il y aura un niveau professionnel »

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À l'heure d'épingler les premiers dossards de la saison à l'Essor Basque (à suivre sur DirectVelo) , Jean Goubert se dit impatient d'en découdre et de défendre ses nouvelles couleurs. Cet hiver, pour se faciliter la vie, le coureur de 23 ans a décidé de rejoindre l'Occitane Cyclisme Formation. "J'ai passé deux années aux Team Cycliste Azuréen et VS Hyérois où tout s'est très bien passé mais les trajets vers la Côte d'Azur étaient assez lourds financièrement et physiquement depuis chez moi. Je voulais me rapprocher de la maison. L'Occitane m'a proposé de signer une saison. J'étais sur la même longueur d'ondes qu'eux", déclare-t-il auprès de DirectVelo.

« DE BON AUGURE POUR LA SUITE »

Auteur d'un début de saison 2017 qu'il juge "plutôt correct avec de bons résultats", Jean Goubert, alors étudiant de BTS Négociation relation client, a été contraint de lever le pied le temps de plancher sur ses examens. "J'ai fait une petite coupure et quand j'ai repris le vélo en juin, j'ai eu des problèmes de dos. Ça s'est arrangé par la suite", explique celui qui espère repartir de plus belle cette saison. "Le bilan est certes mitigé mais il est de bon augure pour la suite. J'ai fait quelques sacrifices personnels pour réaliser, durant toute la saison 2018, les mêmes performances qu'en début d'année 2017".

Désormais en licence de Responsable développement commercial, l'Ariégeois ne se verra que très peu perturbé par ses partiels qu'il passera en septembre. De quoi lui donner des ambitions pour cette nouvelle saison, où il découvrira les manches de Coupe de France DN1 après une expérience avortée en 2015 au sein de l'Entente Sud Gascogne. "L'équipe était descendue en DN2 par manque de budget. Cette année, l'objectif sera de marcher avec le reste de l'équipe en Coupe de France DN1. J'aimerais également participer au Championnat de France pour la première fois. Ce serait intéressant d'y faire une place", admet-il.

« AVEC WARREN BARGUIL »

Cet hiver, Jean Goubert reconnaît avoir, en grande partie, changé sa méthode préparation. Il s'est tourné vers les routes espagnoles dans l'optique d'accumuler les kilomètres. "Je suis parti à Calpe pendant quinze jours où j'ai pu rejoindre mon entraîneur. Ça m'a permis de beaucoup de rouler. Je n'avais jamais fait ça", confie le 9e de Bordeaux-Saintes qui a eu l'occasion de côtoyer du beau monde sur les routes espagnoles. "On a pu rouler avec des formations WorldTour et Continental Pro. Je me suis entraîné avec des coureurs comme Warren Barguil ou Maxime Bouet. J'ai fait beaucoup de kilomètres en janvier, je pense que ça va porter ses fruits au début de saison".

En 2018, l'ancien sociétaire du Team Cycliste Azuréen entend se mettre en évidence sur des épreuves réputées afin de passer à l'échelon supérieur. "Le calendrier de l'équipe sera intéressant avec des Classe 2 comme le Tour de Tunisie (9-13 mai), en plus des manches de DN1. Courir au plus haut niveau amateur français ne peut que me permettre de prendre de la caisse pour la suite. J'aimerais faire quelques résultats pour faire une ou deux années dans une équipe professionnelle. Vivre de ma passion serait une belle expérience", glisse-t-il. Motivé à l'idée de reprendre la compétition à l'Essor Basque, Jean Goubert s'attend à devoir composer avec un peloton de très bonne qualité. "Chaque année, ça roule fort. L'Armée de Terre a disparu et la plupart de ses coureurs sont redescendus chez les amateurs donc il y aura un niveau professionnel. Ça va se tirer la bourre. Ce sera intéressant de se situer par rapport à eux", conclut-il.

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