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Tristan Delacroix va tenter de rester debout

Crédit photo William Cannarella

Crédit photo William Cannarella

Régulier sur les cross provençaux cet automne, Tristan Delacroix va doucement mais sûrement se tourner vers la saison 2018 sur route. Auteur d’une bonne première saison au Team Azuréen l’an passé, le coureur de 23 ans espère franchir un nouveau palier dans les prochains mois. “Je vais essayer de performer le plus possible notamment sur les manches de Coupe de France DN2, où il faudra essayer de porter l’équipe vers le haut”, résume-t-il auprès de DirectVelo. Mais avant, place au grand rendez-vous de la saison de cyclo-cross : le Championnat de France de Quelneuc (Morbihan), sur lequel il se rendra ce week-end. Pour se faire plaisir, plus que pour le résultat. Car Tristan Delacroix, bien qu'habitué à jouer les premiers rôles en région PACA, admet ne pas du tout être à l'aise dans la boue. "Au niveau national, je n'ai jamais vraiment marché. La seule fois où je n'étais pas en détresse techniquement, c'était à Besançon, parce que c'était sec", admet-il.

PRESQUE AUCUNE EXPÉRIENCE DANS LA BOUE

Alors qu'il dispute essentiellement des cross régionaux sur des circuits poussiéreux et caillouteux, le jeune homme s'apprête à grandement souffrir. "Sur les autres circuits de Coupe de France, j’ai passé la moitié du temps à tomber. Il n’y a aucun moyen de s’entraîner sur ce type de circuits en Provence. A La Mézière, c’était ma première fois dans de telles conditions, avec la boue... Je n’avais aucun repère. Cette fois, il faudra essayer de rester debout", sourit-il.

Une fois son week-end breton terminé, Tristan Delacroix repartira donc sur une nouvelle saison sur route. 
Extrêmement régulier l’an passé avec pas moins de vingt-deux Top 10 sur la route, le Toulonnais n’avait réussi à s’imposer qu’à une seule reprise, en Toutes Catégories, sur la Ronde Vénitienne, à Martigues (Bouches-du-Rhône). “J’aurais préféré être un peu moins régulier mais gagner plu souvent. Surtout en fin d’année où j’ai enchaîné les bons résultats”, se souvient celui qui espère également briller plus constamment sur des épreuves d’un niveau supérieur en 2018. “Je vise les courses en Elite Nationale, c’est là qu’il faut faire de gros coups !”.

DES DÉBUTS À LA MAISON

Avec un calendrier chargé dans le sud de la France en début de saison, le puncheur sait qu’il faudra être prêt d’entrée de jeu. “On aura un beau programme de course dès le mois de février. Il y aura de quoi faire. J’espère profiter de ma bonne condition, après avoir bien roulé en cyclo-cross, pour monter en puissance assez vite”, précise celui qui fait tout de même de la fin du printemps sa priorité.

Le premier rendez-vous de l’année est prévu pratiquement à la maison, sur les Boucles du Haut-Var, lui qui a longtemps vécu à Brignoles avant de se retrouver du côté de Garéoult. “C’est une belle petite commune. Christophe Laporte est du coin lui aussi ! J’essaie de rouler avec lui de temps en temps même si il n’est pas souvent là”, s’amuse Tristan Delacroix, qui tentera de faire parler sa pointe de vitesse tout au long de la saison. “On ne peut pas parler de moi comme d’un pur sprinteur, d’autant que je n’aime pas trop frotter, mais c’est vrai que je me débrouille en petits comités. On va voir si ça souri cette année”. 

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