Le meilleur et le pire de... Clément Champoussin

Crédit photo Camille Nicol

Crédit photo Camille Nicol

Joie, déception et tristesse se côtoient souvent au cours d’une saison. Des heures d'entraînement, des galères oubliées pendant un court instant : le frisson de la victoire. Vous les avez suivis toute l’année sur DirectVelo et ils vous offrent leur meilleur et leur pire souvenir de cette saison 2017. Pour sa première année dans l’Elite, Clément Champoussin s’est distingué lors de La SportBreizh (Coupe de France DN1) mais s’est surtout amusé sur les pavés du Paris-Roubaix Espoir. Cependant, le coureur du Chambéry CF a dû s’adapter à sa nouvelle vie savoyarde, et n’a pas été épargné par le sort.

LE MEILLEUR...

« Paris-Roubaix Espoirs est certainement mon plus beau moment de la saison. J’étais très content de découvrir pour la première fois une telle course, avec ses fameux pavés. C’est une épreuve mythique ! Qui plus est, l’Enfer du Nord s’est super bien passé pour moi. Je termine dans le groupe de tête (16e, NDLR) après avoir essayé de lancer du mieux possible Guillaume Millasseau. C’était aussi une belle réussite collective puisqu’il termine deuxième ce jour-là ! J’étais plutôt content pour une première sur ce terrain. C’était amusant de rouler là-dessus, surtout pour un ancien vététiste comme moi. Certains aspects du parcours m’y faisaient penser.

L’arrivée sur le vélodrome est aussi légendaire. C’était bizarre de voir en vrai ce que j’avais toujours vu à la télévision. Je n’ai pas fini traumatisé. Je n’avais aucune douleur particulière dans le corps, hormis celles aux jambes bien entendu. Nous avons même pris la douche dans les célèbres vestiaires du stade. J’espère y retourner l’an prochain.

... ET LE PIRE

Ça a été une bonne année pour moi dans l’ensemble. Toutefois, j’ai eu quelques pépins, comme lors de la finale de la Coupe de France DN1, le Grand Prix de Blangy. J’étais super motivé ! Pourtant, au bout de trois tours de course, soit une quarantaine de kilomètres, j’ai frotté la roue de quelqu’un devant moi et fini à terre. Même si je me suis vite relevé, j’avais cassé la pédale et les cocotes de mon vélo. Le temps d’attendre le dépannage et de repartir, le peloton avait plus d’une minute d’avance. Je pensais pouvoir rentrer dans les voitures mais je n’ai jamais réussi. Le peloton roulait à bloc… J’ai dû abandonner et je me suis retrouvé à passer les bidons aux copains. Aller jusqu’en Normandie pour faire ça, c’est un bon voyage pour rien.

J’ai aussi vécu quelques moments difficiles à l’entrainement. Notamment avec le changement climatique entre Nice, où je vivais auparavant, et Chambéry. J’avais l’habitude de rouler dans de bonnes conditions sur la Côte d’Azur, même l’hiver. Là, sur des sorties foncières de quatre heures, il faisait parfois -10 voire -15 degrés en janvier ! ».

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