Fraude mécanique : Le plan d'action de la FFC

Crédit photo Guy Dagot - www.sudgirondecyclisme.fr

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La découverte d'un cas de fraude technologique sur une course en 3e caté,  a mis en évidence le risque de dopage mécanique sur les courses amateurs et de loisir.

Michel Callot, le Président de la FFC a décidé de réagir "face à la réduction du coût d'accès à la fraude technologique" dans les épreuves de niveau inférieur "où les tentations et possibilités de tricheries sont moins surveillées", par rapport aux courses pros.

A la réunion du Bureau exécutif du 26 octobre dernier, la Fédération a donc décidé de créer  une structure nationale pour lutter contre cette tricherie. Laurent Idelot, commissaire UCI et formé à la lutte contre la fraude mécanique, sera le référent national. Un réseau de référents régionaux sera constitué pour permettre d'intervenir sur les épreuves nationales et régionales, avec l'aide d'un mécanicien expert.

L'objectif de la FFC est de rendre opérationnelle cette structure de lutte au 1er mars 2018.

Dans le même temps, le ministère des sports a chargé le Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) de mener une étude pour mettre en place une méthodologie fiable de détection de la fraude technologique en travaillant sur deux outils : les caméras thermiques et les rayons X.

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