Valentin Remondet : « L’hiver serait trop long sans cross »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

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Comme son coéquipier Ugo Bertrand (lire ici), Valentin Remondet a profité d’un passage au siège de son équipe de cross-country, le Team Offroad, pour aller engranger quelques points UCI au Luxembourg. Cette place dans le Top 10 lui a permis de s’élancer d’une bonne ligne à la Mézière, avant de se classer à la 12e place. “C’est plus facile quand on part dans le bon wagon. J’étais parti de la sixième ligne à Besançon et je m’étais satisfait d’une 31e place car le circuit n’était pas technique et je n’avais pas de bonnes jambes”, déclare-t-il à DirectVelo.

« VOIR JUSQU’OÙ JE PEUX TENIR »

Après ce bon départ, Valentin Remondet s’accroche. Une manière de courir qui lui correspond. “C’est comme ça que je vois le cyclo-cross. Je pars à bloc et je m’accroche au maximum pour voir jusqu’où je peux tenir, assure-t-il. Je suis là pour m’amuser l’hiver donc ce Top 15 me satisfait largement”.

Valentin Remondet vient tout juste de passer Espoirs après avoir pris la 10e place du Championnat de France Juniors de cross-country. Il sera présent dans les sous-bois au moins jusqu’au championnat national. “J’ai coupé avant le Roc d’Azur. J’ai toujours pratiqué les deux disciplines. Pour moi, l’hiver serait vraiment trop long sans courir du tout et je n’arriverais pas à me remettre dedans en mars”, avoue-t-il.

« L’IMPRESSION D'ÊTRE UN PAPY »

N’allez pas lui parler de coupure trop longue de toute manière. Ce n’est pas pour le licencié de l’ASPTT Dijon. “J’ai l’impression d’être un papy quand je remonte sur le vélo, ça me saoule, rigole-t-il. Franchement, une fois dans le rythme du cyclo-cross je ne trouve pas du tout désagréable de courir tous les week-ends. Et puis c’est 50 minutes à bloc. Il y a moins besoin de gérer l’effort qu'en cross-country et j’aime bien”.

Il sera ce dimanche à Jablines pour la troisième manche de Coupe de France de cyclo-cross, une semaine après s’être frotté à l’un des costauds du cross français, Anthonin Didier. “Je me suis accroché dans sa roue mais il a fini par me lâcher (le classement). Je suis devant un coureur comme Benjamin Pascual du SCO Dijon donc c’est bien”, apprécie-t-il.

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