Arthur Tropardy : « Une organisation militaire »

Crédit photo Julie Desanlis

Crédit photo Julie Desanlis

Avec deux Tops 10 sur les deux premières manches de la Coupe de France de cyclo-cross en Elites, Arthur Tropardy a lancé sa saison sur de bonnes bases. “Je suis en progression par rapport aux autres années. J’étais plutôt entre la 15e et la 20e place les années précédentes. Mais le gros point positif, ce sont les écarts. Je suis beaucoup plus proche des premiers alors que j’étais à plus de cinq minutes l'an dernier, déclare-t-il à DirectVelo. Je suis dans la continuité de ma saison en cross-country où j’ai pris la neuvième place du classement général de la Coupe de France”.

« JE NE ME GÊNERAI PAS »

Le Normand a ciblé sa saison sur les rendez-vous nationaux avec un feu d’artifice à Flamanville, quasiment à domicile pour la finale. “J’ai mis un peu de côté les cross régionaux ou en tout cas, je n’ai pas hésité à prendre le départ avec des grosses charges d'entraînements dans les jambes. Ca m’a réussi sur les Coupes de France puisque j’ai confirmé dans des conditions différentes”.

Le prochain objectif sera Jablines trois semaines après La Mézière. “Ce sera une confirmation car initialement, j’avais prévu d’être en forme à Jablines. Je me suis senti très bien en Bretagne donc j’espère que la forme sera là. Je ne veux pas avoir les yeux plus gros que le ventre mais j’aimerais de nouveau entrer dans le Top 10 et je ne me gênerai pas si je peux faire mieux que ma 8e place”, prévient-il.

DES RTT POUR LE FONCIER

Comment expliquer cette progression pour le coureur de l’USSA Pavilly-Barentin ? C’est une histoire d’emploi du temps pour l’ingénieur en informatique. “J’ai déménagé pour habiter plus près de mon lieu de travail et j’ai gagné une heure par jour. C’est de la fatigue en moins et du temps en plus. Quand on bosse à plein temps, il faut quasiment une organisation militaire pour tout concilier ! J’essaie de me ménager des créneaux entre une heure et une heure trente pour m’entraîner. A cette période, je fais des intensités car le foncier a été fait en début de saison. C’est plus dur depuis le changement d’heure alors je me suis gardé quelques RTT pour pouvoir faire une longue sortie de temps en temps”, explique le vainqueur du Souvenir Arnaud Coyot, ce samedi.

Un autre défi l’attendra dans deux semaines lors des Championnats régionaux. Il retrouvera face à lui Julien Roussel toujours dans le coup. “Je l’ai déjà battu sur des Coupes de Normandie mais jamais sur un championnat régional. On est arrivé au sprint l’année dernière. Il préfère les cross à l’ancienne, moi quand c’est plus technique. Pourquoi pas cette année ? Mais je sais qu’il sera très en forme !

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