Objectif Classe 1 pour Cibel-Cebon en 2018

Crédit photo DR

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Un "grand cru", voilà ce qu'on pouvait lire récemment sur le site de Cibel-Cebon. Les oranges ne se sont pas tranformés en raisin, ce terme qualifiait la saison 2017 : 26 victoires dont quelques-unes éclatantes comme celles de Kevin De Jonghe sur le Tour de Savoie Mont-Blanc, de Gianni Marchand sur le Triptyque Ardennais et de Jimmy Janssens sur le Tour de Liège et bien sûr de Stijn De Bock avec le titre de Champion de Belgique chez les Elites-sans-contrat. "Sans oublier le podium sur le GP Zottegem et la Nokere Koerse. Ce qui est révélateur, je trouve, c'est que nous avons gagné des courses avec neuf coureurs différents, ce qui prouve que toute l'équipe a presté à un haut niveau", relève le directeur sportif Edwin Van Peteghem pour DirectVelo.

Au niveau individuel, Gianni Marchand se détache puisqu'il a pris huit victories à son compte. "Nous étions convaincus des qualités de Gianni Marchand depuis longtemps. Il a tout simplement passé encore un cap supplémentaire en 2017.  Il était impossible de ne pas lui donner un contrat pro en 2018."

UNE EQUIPE ENCORE PLUS FORTE

Malgré sa régularité tout au long de la campagne 2017, le deuxième du Challenge DirectVelo Belgique Joeri Stallaert n'a pas été retenu dans l'équipe. "Les négociations ont trainé avec lui. Il fallait assurer l'équipe pour l'année suivante. Nous avons signé deux autres sprinteurs. Nous ne pouvions pas nous retrouver avec trois gars rapides dans l'équipe, cela aurait été difficile à gérer." Néanmoins, Edwin Van Peteghem est convaincu que 2018 peut encore être meilleur. "Nous perdons des éléments de qualité comme Joeri Stallaert, Alexander Maes et Kevin de Jonghe mais les recrues sont au moins du même niveau. Avec Roy Jans, nous avons vraiment un gars capable de claquer une Classe 1, qui doit être notre objectif pour l'année 2018. Notre effectif est plus fort dans sa globalité."

Le contingent limbourgeois sera particulièrement fourni en 2018 avec Roy Jans, Cédric Raymackers, Dennis Coenen, Timothy Stevens et les frères Reynaerts. "C'est un pur hasard. Les coureurs étaient libres au même moment. Cela nous arrange bien car Roy Jans s'entend bien avec eux. C'est toujours un avantage pour les automatismes et l'ambiance dans le groupe", conclut-il.

 

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