Vadim Deslandes : « La frustration l’emporte »

Crédit photo DirectVelo.com

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Avec six Tops 10 au mois d’août, Vadim Deslandes fait partie des hommes en forme du peloton même s’il n’a pas réussi à claquer une première victoire en 2017. “C’est plutôt la frustration qui l’emporte sur le fait d’être régulier depuis le début de l’été et de la saison même", déclare-t-il à DirectVelo.

« J’AI BEAUCOUP COURU EN AOUT »

Il était ce mardi au départ du Grand Prix de Fougères après avoir participé au Tour du Piémont Pyrénéen la semaine précédente. “Je n’ai pas couru entre les deux courses. Je pense que j’aurais pu gagner sur la première étape (il a pris la 7e place) mais c’est la course... J’ai eu plus de mal dans l’étape des cols le lendemain car j’avais beaucoup couru en août et il fallait de la fraîcheur sur une telle étape”.

Vadim Deslandes est l’un des rares éléments de l’Océane Top 16 à n’avoir toujours pas gagné une course cette saison. “Mais bon, ce n’est pas évident car je cours quasiment tous les week-ends en Elites. Dans l’équipe, nous avons toujours plusieurs cartes, il faut savoir saisir les opportunités en course même si je cours toujours pour l’équipe. J’aimerais en gagner une mais il reste encore une petite dizaine de courses. Ce n’est pas fini”, assure-t-il.

« ON VA CHANGER NOTRE MANIÈRE DE COURIR »

A 23 ans, le 5e du Tour des Deux-Sèvres devrait rempiler avec l’équipe de Stéphane Bauchaud en 2018. Avec un changement majeur, le passage chez les professionnels de Yoann Paillot (lire ici). “Il va falloir que l’on change notre manière de courir, c’est évident. Yoann était un peu notre assurance tout risque, surtout sur les courses par étapes. Quand il y avait un chrono, on savait qu’on allait courir pour lui, explique-t-il. Nous étions plus libérés en course. Et puis dans les échappées, nous pouvions en faire moins car nous avions l’excuse de protéger Yoann (Paillot) dans le peloton”.

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