Jérémy Leveau : « Je ne me voyais pas refuser »

Crédit photo Zoé Soullard - Tour du Limousin

Crédit photo Zoé Soullard - Tour du Limousin

L’an dernier à la même époque, Jérémy Leveau ne savait pas s’il allait être conservé par Roubaix-Lille Métropole. Un an plus tard, il s’engage avec l’équipe Delko Marseille-Provence KTM en Continental Pro. Une belle progression pour celui qui réalise à 25 ans, sa meilleure saison en professionnel avec en prime un podium lors du Championnat de France à Saint-Omer, sur les terres de son équipe. Il s'est aussi mis en évidence sur la Polynormande (4e) ou sur Paris-Camembert (6e). Il revient pour DirectVelo sur ce transfert.

DirectVelo : Comment s’est fait ta signature chez Delko Marseille-Provence KTM ?
Jérémy Leveau : C’est l’équipe qui a pris contact avec moi. C’est valorisant pour un coureur car c’est souvent à nous de démarcher pour trouver une place. On s’est rencontré assez rapidement avec Frédéric Rostaing et la signature a suivi assez vite dans la foulée.

Avais-tu d’autres contacts ?
Oui mais rien n’était sûr et on me demandait d’être patient. De toute manière, je ne me voyais pas refuser cette offre et risquer de ne plus rien avoir à la fin de la saison. Il fallait saisir l’opportunité. C’est une équipe ambitieuse qui grandit chaque année avec un programme de courses très intéressant. Je vais avoir accès à de nouvelles courses. C’est une vraie source de motivation et une progression logique.

Comment abordes-tu la fin de saison ?
L’objectif reste de gagner une course. Je suis plus libéré dans ma tête avec ce contrat et c’est mieux pour faire du vélo ! J’espère profiter de la fin de saison pour gagner. Hier (mardi), l’équipe a fait un bon travail pour moi, malheureusement, j'ai chuté à quinze kilomètres de l’arrivée. Je ne me suis pas fait mal car je suis tombé dans l’herbe. C’était trop tard pour l’étape… Je connais le Tour du Limousin. Je sais que c’est difficile et éprouvant. Il faut être en bonne condition. Je ne vise pas une journée en particulier mais on va voir s’il y a moyen de faire quelque chose. J’enchainerai avec le Tour du Poitou-Charente puis certainement les courses d’un jour en Belgique.

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