Pierre-Yves Chatelon : « On a déjoué les pronostics »
Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com
À la veille de la clôture des Championnats d'Europe 2017 à Herning (Danemark), les Espoirs français sont une nouvelle fois montés sur le podium. Cette fois-ci, c'est sur la deuxième marche qu'est monté Benoit Cosnefroy. Le sélectionneur de l'équipe de France Espoirs, Pierre-Yves Chatelon, revient sur ces Championnats avec DirectVelo.
SPRINT ÉVITÉ, MISSION ACCOMPLIE
Alors qu'un sprint massif semblait inévitable sur le circuit plat de Herning, les coureurs français ont dynamité la course pour finalement devancer le sprint massif pour une poignée de secondes. "On a eu l'impression de subir sur la première moitié de course, confie Chatelon. Benoit (Cosnefroy) est tombé en début de course et n'a pu prendre le coup de sept coureurs qui partait à ce moment là. Le plan pour nous était d'éviter une arrivée au sprint, et les quatre coureurs qui sont sortis dans le final étaient vraiment costauds. D'ailleurs, il faut saluer la performance de Marc Hirschi (3e), qui n'est qu'à sa première année Espoir. J'ai été surpris de voir qu'il n'y avait plus beaucoup d'équipes pour rouler dans le dernier tour. Les équipes ont été décimées par des chutes ou des échappées qui coûtent beaucoup d'énergie. C'est positif pour nous d'avoir pu éviter ce sprint massif".
ERMENAULT LA PROMESSE, COSNEFROY LA CONFIRMATION
Avec deux médailles en deux courses, les Français ne se sont inclinés que face aux Danois, survoltés sur leur terrain. Sur le contre-la-montre, Kasper Asgreen et Mikkel Bjerg devancent Corentin Ermenault d'une poignée de secondes (respectivement 22 et 21 secondes). Quant à la course en ligne, ce n'est que dans les derniers mètres que Casper Pedersen domine Benoit Cosnefroy. "On peut se satisfaire de ce bilan de deux médailles, apprécie Pierre-Yves Chatelon. On a tenu notre rang. Sur ce genre de championnat aléatoire, c'était un bon point pour nous de montrer qu'on pouvait déjouer les pronostics. Corentin (Ermenault) a montré une classe pure. Il sait ce que je pense de lui et doit continuer de travailler. S'il est sérieux et bosse bien, il fera d'encore plus belles choses. Benoit (Cosnefroy), pour sa part, devrait courir le Mondial avec nous. Il devrait avoir sa chance. Cela pourrait être une vraie confirmation pour lui, sur un circuit taillé pour les puncheurs".
VIGILANCE SUR LE TOUR DE L'AVENIR
La prochaine étape de la Coupe des Nations, pour les Espoirs français, sera le Tour de l'Avenir. Cosnefroy et ses coéquipiers seront attendus au tournant en tant que tenants du titre (David Gaudu avait remporté l'épreuve en 2016). "Nous viserons peut-être moins le classement général que l'an dernier, explique Chatelon. On ira se préparer sur le Tour de l'Ain avant de prendre la route de la Bretagne pour le grand départ. Même si des coureurs comme Aurélien Paret-Peintre ou Victor Lafay peuvent jouer les premiers rôles en montagne, il faudra être vigilant pour éviter les pièges sur les premières étapes. Nous partons avec moins de certitudes, mais la volonté de bien faire, et pour les coureurs, de se faire plaisir". À savoir que cette année pourrait être un peu différente pour les Français, avec la présence de deux sélections régionales (Bretagne et Auvergne-Rhône-Alpes), et donc un total de 3 équipes françaises.
« BERGEN COMPARABLE À RICHMOND »
D'un championnat à l'autre, les esprits se tournent également vers les Championnats du Monde, qui se disputeront cette année à Bergen (Norvège), sur un circuit annoncé difficile. "Ce devrait être un parcours pour puncheurs, commente le sélectionneur de l'équipe de France Espoirs. Ça devrait être comparable à ce que l'on avait connu à Richmond, il y a deux ans, à la différence qu'il n'y aura pas de côte pavée. Il n'y aura que la côte d'arrivée, mais ce sera à priori moins dur qu'aux États-Unis. Le parcours peut convenir à un coureur comme Benoit (Cosnefroy), qui aime les circuits difficiles".
SPRINT ÉVITÉ, MISSION ACCOMPLIE
Alors qu'un sprint massif semblait inévitable sur le circuit plat de Herning, les coureurs français ont dynamité la course pour finalement devancer le sprint massif pour une poignée de secondes. "On a eu l'impression de subir sur la première moitié de course, confie Chatelon. Benoit (Cosnefroy) est tombé en début de course et n'a pu prendre le coup de sept coureurs qui partait à ce moment là. Le plan pour nous était d'éviter une arrivée au sprint, et les quatre coureurs qui sont sortis dans le final étaient vraiment costauds. D'ailleurs, il faut saluer la performance de Marc Hirschi (3e), qui n'est qu'à sa première année Espoir. J'ai été surpris de voir qu'il n'y avait plus beaucoup d'équipes pour rouler dans le dernier tour. Les équipes ont été décimées par des chutes ou des échappées qui coûtent beaucoup d'énergie. C'est positif pour nous d'avoir pu éviter ce sprint massif".
ERMENAULT LA PROMESSE, COSNEFROY LA CONFIRMATION
Avec deux médailles en deux courses, les Français ne se sont inclinés que face aux Danois, survoltés sur leur terrain. Sur le contre-la-montre, Kasper Asgreen et Mikkel Bjerg devancent Corentin Ermenault d'une poignée de secondes (respectivement 22 et 21 secondes). Quant à la course en ligne, ce n'est que dans les derniers mètres que Casper Pedersen domine Benoit Cosnefroy. "On peut se satisfaire de ce bilan de deux médailles, apprécie Pierre-Yves Chatelon. On a tenu notre rang. Sur ce genre de championnat aléatoire, c'était un bon point pour nous de montrer qu'on pouvait déjouer les pronostics. Corentin (Ermenault) a montré une classe pure. Il sait ce que je pense de lui et doit continuer de travailler. S'il est sérieux et bosse bien, il fera d'encore plus belles choses. Benoit (Cosnefroy), pour sa part, devrait courir le Mondial avec nous. Il devrait avoir sa chance. Cela pourrait être une vraie confirmation pour lui, sur un circuit taillé pour les puncheurs".
VIGILANCE SUR LE TOUR DE L'AVENIR
La prochaine étape de la Coupe des Nations, pour les Espoirs français, sera le Tour de l'Avenir. Cosnefroy et ses coéquipiers seront attendus au tournant en tant que tenants du titre (David Gaudu avait remporté l'épreuve en 2016). "Nous viserons peut-être moins le classement général que l'an dernier, explique Chatelon. On ira se préparer sur le Tour de l'Ain avant de prendre la route de la Bretagne pour le grand départ. Même si des coureurs comme Aurélien Paret-Peintre ou Victor Lafay peuvent jouer les premiers rôles en montagne, il faudra être vigilant pour éviter les pièges sur les premières étapes. Nous partons avec moins de certitudes, mais la volonté de bien faire, et pour les coureurs, de se faire plaisir". À savoir que cette année pourrait être un peu différente pour les Français, avec la présence de deux sélections régionales (Bretagne et Auvergne-Rhône-Alpes), et donc un total de 3 équipes françaises.
« BERGEN COMPARABLE À RICHMOND »
D'un championnat à l'autre, les esprits se tournent également vers les Championnats du Monde, qui se disputeront cette année à Bergen (Norvège), sur un circuit annoncé difficile. "Ce devrait être un parcours pour puncheurs, commente le sélectionneur de l'équipe de France Espoirs. Ça devrait être comparable à ce que l'on avait connu à Richmond, il y a deux ans, à la différence qu'il n'y aura pas de côte pavée. Il n'y aura que la côte d'arrivée, mais ce sera à priori moins dur qu'aux États-Unis. Le parcours peut convenir à un coureur comme Benoit (Cosnefroy), qui aime les circuits difficiles".