Juin a rimé avec statu-quo pour les coureurs du VC Pays de Loudéac. Ils avaient entamé le mois par une victoire d'Ivan Gicquiau sur le Championnat régional. La suite a été plus compliquée et les Bretons ont perdu deux places au classement général de la Coupe de France DN1. Ils retrouveront sans doute un parcours qui leur conviendra mieux ce week-end sur l’Etoile d’Or (7e manche de la Coupe de France, le classement). Yves Bonnamour partage ses ambitions avec DirectVelo.

« Notre saison reste bonne (onze victoires dont le GP du Pays de Montbéliard en Coupe de France DN1, le Souvenir Louison-Bobet) malgré la perte de nos deux scoreurs en 2016 qui sont passés professionnels, à savoir Elie Gesbert et Erwann Corbel. Je pense aussi que nous avons manqué de chance sur le Tour du Pays Roannais, 6e manche de la Coupe de France DN1. Tous nos coureurs dans le premier peloton sont tombés à 300 mètres de la ligne lors de la première étape. Nous étions sûrs de marquer une cinquantaine de points finalement ça a fait zéro.

« UN PARCOURS TRUFFÉ DE PIÈGES »

La victoire semble difficilement envisageable pour nous mais l’on va se battre pour le podium. On a toujours des ambitions. Sur cette Etoile d’Or, nous pouvons assister à plusieurs scénarios. La distance va compter aussi. 190 km ce n’est pas  pareil que 145 km. En plus il y aura plusieurs classements intermédiaires qui pousseront sans doute certains coureurs à faire la course. C’est un parcours truffé de pièges ! C’est évident qu’il ne faudra pas rater un coup avec cinq à huit coureurs par exemple. Lors du Championnat de France, à Saint-Omer, nous avons joué la carte d’un sprint massif avec Cyrille Patoux. Nous avons perdu mais il n'a vraiment pas manqué grand chose pour rentrer. Le sprint nous avait réussi à Montbéliard. 

« ÇA BROUILLE LES CARTES »

On entre dans une phase plus stratégique de la Coupe de France. Les équipes du haut de tableau vont sans doute plus se marquer et peut-être que d’autres équipes auront des bons de sortie. Nous sommes un peu entre les deux. A nous d’en profiter. La manche piste peut nous convenir avec un coureur comme Adrien Garel. Mais cette saison on assiste à une compétition assez ouverte. Les clubs favorits répondent présents et puis il y a des équipes qui se sont révélées. Je pense par exemple à l’AVC Aix-en-Provence sur le Tour du Pays Roannais qui a montré qu’elle avait des individualités très fortes mais aussi un collectif. Tout ça brouille un peu les cartes ! »