Tour de France : Sur les traces de Julien Simon

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

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A l'occasion du Tour de France 2017, DirectVelo repart « Sur les traces de... ». L'objectif ? Mieux connaître un coureur présent sur le Tour de France, grâce à un équipier, adversaire ou dirigeant qui l'a connu chez les Amateurs. Rendez-vous aujourd'hui avec Julien Simon (31 ans), le coureur de Cofidis. Le témoin ? Jean-Marc Bideau, son coéquipier chez Super Sport 35 de 2004 à 2006.

« Julien et moi nous sommes arrivés ensemble à Super Sport 35 en 2004. Il arrivait des rangs Juniors [du VC Plélan NDLR] et était neuf dans le vélo. En début de saison, j'étais dans la DN1 Espoirs et Julien dans la réserve. Mais il gagne Nantes-Mortagne dès le mois de mars. Stéphane Heulot ne tarde pas à le monter dans l'équipe DN. A partir de ce moment-là, on a fait chambre ensemble.

« UN GROS BOSSEUR »

En 2004, je ne pensais pas qu'il atteindrait le niveau qu'il a atteint et qui lui a permis de gagner sur le WorldTour au Tour de Catalogne. A l'époque, Guillaume Le Floc'h était plus prometteur. Mais il a progressé régulièrement car c'est un gros bosseur.

Au Tour de Bretagne 2006, je me suis rendu compte de ses qualités de récupération. Dans l'équipe, Florian Guillou, Guillaume Le Floc'h et moi avions baissé les bras mais pas lui. Il se disait que si les autres y arrivaient pourquoi pas lui. Sa force, c'est de croire en lui. Sur ce Tour de Bretagne, il s'est aussi rendu compte que les arrivées en bosse, c'était pour lui. A l'époque, il sortait aussi des chronos intéressants.

« IL FAUT LE VOIR TORSE-NU »

Julien a de bonnes joues et il se faisait souvent chambrer là-dessus. On croit qu'il n'est pas affûté mais quand on le voit torse-nu, il est sec. Il fait attention, même l'hiver, sur l'alimentation. Je suis heureux pour lui de voir que ses sacrifices ont payé.

C'est un gars qui fait l'unanimité dans un groupe. Il ne fait pas de bruit, je n'ai que des échos positifs à son égard. Quand il est passé pro au Crédit Agricole en 2008, il a connu une première année compliquée. Mais à partir de 2009, il a retrouvé une ambiance familiale chez Besson Chaussures-Sojasun, celle qui lui convient. »

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