Loic Forestier : « Il fallait que je me dépêche »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

Depuis trois saisons, Loïc Forestier est licencié dans un club hors DN, le VS Nivernais Morvan, mais cela ne l’empêche pas de gagner des courses. Cinq la saison dernière et il vient d’ouvrir son compteur le week-end dernier en s’adjugeant le général du Tour de la Vallée Montluçonnaise (le classement). “Je me disais dans la semaine qu’il fallait que je me dépêche de gagner ma première ! En plus c’est mon premier "général". C’était une grande émotion”, avoue-t-il à DirectVelo.

« JE PARS SOUVENT AVEC MON NEVEU »

Présent dans le bon groupe lors de la première étape, il était le mieux classé dans la bonne échappée du lendemain. “Je courais avec une entente de mon club et du Guidon Chalettois. Nous étions deux dans le bon groupe et l’on s’est bien entendu. Je savais qu’il fallait surveiller Adrien Guillonnet mais j’avais des crampes dans les dix dernières bornes.  J’ai mis ce qu’il me restait dans le sprint”, raconte-t-il.

S’il a couru avec ses anciens coéquipiers du Guidon Chalettois ce week-end, Loïc Forestier est en général seul et fait les déplacements soit accompagné de ses parents soit avec un assistant personnel ! “Je pars souvent sur les routes avec mon neveu. C’est vraiment sympa de partager ces moments avec lui. Il me passe les bidons l’été et pendant la saison de cross c’est lui qui fait le mécano. Pour l’instant, il ne s’est pas mis à la compet' mais j’espère qu’il testera et à ce moment-là, ce sera mon tour de faire l’assistant”, plaisante-t-il.

« J’AI UN CHEF TRÈS SYMPA »

Employé à temps plein à Décathlon, Loïc Forestier jongle entre des demi-journées remplies. Vélo le matin et travail l’après-midi ou vice-versa. “Heureusement que j’ai un chef très sympa qui me donne mes jours quand j’ai des courses ! Avec les résultats, c’est plus facile de se motiver mais il y a quand même des matinées où c’est dur de partir rouler sous la pluie”.

A 28 ans, Loic Forestier aimerait retrouver une DN la saison prochaine. “J’y pense car j’ai un mental beaucoup plus fort qu’à l’époque où je roulais à Toucy ou à Chalette. Quand je suis sur une course, je sais que je dois me donner à bloc car j’ai fait la route et que je ne suis pas sûr de courir la semaine suivante. C’est pour ça que je voudrais y regoûter”, affirme-t-il.

D’ici là, il tentera de faire aussi bien que la saison dernière avec cinq bouquets. Je veux être régulier. Je ne me fixe pas de période particulière mais j’aime bien les critos de l’été. Etant seul c’est assez difficile de faire une place sur une Elites, il faut vraiment être épaulé pour se replacer alors je vise les toutes catégories”, confie celui qui avait pris l’échappée sur le dernier Dijon-Auxonne-Dijon.

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