Bruno Hattier : « Un joli numéro »

Crédit photo Dominique Bécart

Crédit photo Dominique Bécart

Compteur débloqué pour Bruno Hattier. En remportant le GP de l’Avesnois à Leval (toutes catégories), Bruno Hattier s’est offert sa première victoire en Seniors pour ses débuts chez les Espoirs. “Elle me fait du bien car j’ai enchaîné les galères pendant le début de saison avec des chutes sur les Plages vendéennes et la Vallée de la Loire”, déclare-t-il à DirectVelo.

« UN SOULAGEMENT QUAND ON EST REVENU SUR LA TÊTE »

Après ses pépins, le coureur du CM Aubervilliers 93 a eu besoin d’un mois pour revenir en forme au début du mois d’avril. “Pourtant, ce n’était pas bien parti car j’ai raté le bon coup et nous sommes sortis en contre à deux à 90 km de l’arrivée. En plus l’écart a mis du temps avant de descendre, ça a été un vrai soulagement quand nous sommes revenus”.

Bruno Hattier revient donc à l’avant à une trentaine de kilomètres de l’arrivée. Le temps de récupérer et il décide de tenter sa chance à cinq kilomètres de la ligne. “J’ai réussi à repartir. Je suis content car j’ai fait un joli numéro. J’ai montré aussi à l’équipe que l’on pouvait compter sur moi pour les prochaines courses”.

Déjà présent à Auber pour sa dernière année Juniors pendant laquelle, où il a remporté la Route du Printemps et des Boucles de Seine-et-Marne, il est resté fidèle au club francilien. “J’avais commencé le vélo au CM Aubervilliers alors c’était déjà un retour aux sources. Je me sens bien dans l’équipe. On commence à bien se connaître et l’ambiance est bonne”.

« UN TEST SUR PARIS-MANTES »

Bruno Hattier découvrira Paris-Mantes-en-Yvelines (1.2) ce week-end avant de se lancer sur des courses à étapes. “Paris-Mantes sera un test avec des équipes pros. Puis je pense avoir besoin de courses à étapes pour prendre du rythme. On va en faire de belles, j’aimerais bien en découvrir comme le Tour de la Manche. Je sens que je suis encore juste sur la distance mais ça va venir petit à petit”, explique-t-il.

Ensuite, l’étudiant en première année de STAPS aura plus de temps et moins de fatigue après les partiels du mois de mai. “Il m’arrive de faire deux heures de basket et d’aller m’entrainer. C’est assez inhabituel mais j’ai préféré assurer avec les études. Je serai vraiment à fond à partir de fin mai et cette victoire m’a regonflé à bloc”, prévient-il.



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