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Valentin Madouas : « J'avais un petit coussin »

Crédit photo Julie Desanlis

Crédit photo Julie Desanlis

Valentin Madouas n'a pas eu le temps de visiter Saint-Leonard-de-Noblat (Haute-Vienne), la patrie de Raymond Poulidor et de Pierre-Yves Chaleton. Arrivé à 1h30 du matin en compagnie de l'entraîneur national, le Champion de France Amateur est reparti dimanche dès 8h pour disputer le Tour du Lot-et-Garonne.

TROIS RAISONS D'ENCHAINER

Le sociétaire du Team U Nantes Atlantique avait envie de courir. Il a donc enchaîné le ZLM Tour (Pays-Bas), manche de la Coupe des Nations et la deuxième épreuve de la Coupe de France DN1. "Je suis actuellement en vacances scolaires. Je voulais en profiter, rapporte-t-il. Je souhaitais faire une belle charge de courses. C'était le cas en enchaînant ces deux épreuves de plus de 180 kilomètres".

Disputer le Tour du Lot-et-Garonne, une épreuve si particulière en raison des chemins de terre, lui tenait également à cœur. "C'est une course de costauds. Le parcours pouvait me correspondre", analyse-t-il. Troisième raison : emmagasiner de l'expérience. "Je veux me tester sur différents types de courses avant de passer pro, glisse celui qui évoluera à la FDJ à partir du 1er janvier 2018. C'est un terrain qui n'est pas ordinaire et ça peut me convenir chez les pros".

Au moment où Pierre-Yves Chatelon lui annonce sa sélection au ZLM Tour, il a demandé à l'entraîneur national s'il était possible de redescendre dans le Sud-Ouest de la France pour disputer le Tour du Lot-et-Garonne. "Nous avons regardé les trajets en avion et en train mais rien ne collait", déclare-t-il à DirectVelo. Le Breton a finalement fait la route avec Pierre-Yves Chatelon, qui devait être présent dans le Lot-et-Garonne pour rendre des vélos de rechange à différents clubs. "J'ai un peu dormi pendant la route. Pierre-Yves avait fait les choses bien, j'avais mon petit coussin", se marre le Finistérien.

DANS LES POINTS

Après encore trois heures de route, depuis le Limousin le dimanche matin, les deux hommes ont débarqué, à Lavardac, une heure avant le départ. "En début de course, j'avais les jambes dures mais ça c'est bien débloqué, relate-t-il. Je me sentais bien une bonne partie de la course. Ça m'a un peu lâché dans le final mais je me suis arraché pour récolter des points. En m'alignant, j'ai quand même refusé les 20 points bonus...". Classé 28e - soit trois points en Coupe de France, Valentin Madouas se dit satisfait de sa course.

Il peut désormais couper quelques jours avec le sentiment du devoir accompli. De nombreux rendez-vous importants l'attendent, à commencer le 1er mai avec la Coupe d'Offida (Coupe des Nations), en Italie. Il enchaînera avec l'Essor Breton, le chrono par équipes de la Coupe de France, la Ronde de l'Isard, le Championnat régional et la SportBreizh. Pas de Tour de Bretagne en revanche. "Il faut faire des choix même si c'est la plus belle Classe 2 française et que je suis à domicile". Il manquera également début juillet le Tour du Pays Roannais, manche de la Coupe de France. "J'ai le mariage de mon parrain", sourit-il. Coussin ou pas, Valentin Madouas n'enchaînera pas cette fois-ci.

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