Kattekoers - Gand-Wevelgem : Les réactions

Crédit photo Joeri De Coninck

Crédit photo Joeri De Coninck

Le Britannique Jacob Hennessy a remporté, ce dimanche, la Kattekoers, première manche de la Coupe des Nations pour Espoirs (voir classement). Sur une distance de 185 kilomètres autour d'Ypres, il a devancé l’Américain Ian Garrison et le Norvégien Rasmus Fossum Tiller. Au palmarès, il succède au Danois Mads Pedersen. Retrouvez ci-dessous les réactions des principaux protagonistes de la course, recueillies par DirectVelo dans la zone d'arrivée. 

Jacob Hennessy (Grande-Bretagne)
Vainqueur de la Kattekoers
« Après 30 kilomètres, le peloton s’est coupé en plusieurs morceaux à cause d’une grosse chute. Je me suis retrouvé devant avec plusieurs coureurs. L’écart est monté jusqu’à trois minutes puis, a commencé à se réduire dangereusement. A ce moment là tout le monde s’est encouragé. Il fallait que l’on soit encore plus efficace dans les relais. On se criait « Come on guys. Work ! ».
Dans les 500 derniers mètres, j’ai tout fait pour bien me placer. Ensuite j’ai tout fait avec mes dernières forces. Un sprint sur les pavés après plus de 190 kilomètres (avec le fictif, NDLR) est bien différent d’un sprint normal. Ca secouait fort sur les pavés mais heureusement j’ai pu continuer jusqu’à l’arrivée. » 

Ian Garrison (Etats-Unis)
2e
« On était trois Américains dans le groupe au tout début. On était les plus nombreux du groupe. On a encouragé les autres à rouler, mais on a aussi pris nos responsabilités. Après le Kemmel, j’ai perdu un premier équipier, puis, un peu plus loin, un deuxième sur une double crevaison. A la fin je me suis retrouvé tout seul donc je me suis concentré sur le sprint. Je me méfiais surtout des Français qui étaient deux. Pour le sprint je me suis mis dans la roue de Sellier et j’ai réussi à le passer. Deuxième, c’est génial parce que c’est ma première course chez les Espoirs. Je n’ai que 18 ans et cette deuxième place, c’était inespéré. » 

Rasmus Fossum Tiller (Norvège)
3e
« On est parti à plusieurs dans un groupe d’une vingtaine de coureurs. On a bien travaillé. Dans le premier passage du Kemmel, la moitié des coureurs a été lâché et on s’est retrouvé à huit ou neuf. C’était vraiment une course très dure. On était inquiet de revoir le peloton revenir. Dans les derniers kilomètres on avait plus que trente secondes, et j’ai tellement donné que j’ai sprinté avec mes dernières forces. C’est pour ça qu’une troisième place me satisfait. »

Propos recueillis par Laurent Galinon.

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