GP André Noyelle : Réactions du clan français

Ludwig Anton Wacker (Danemark) a remporté, ce dimanche, le Grand Prix André Noyelle, première manche de la Coupe des Nations Juniors (voir classement). Après 129 kilomètres autour d'Ypres, le Danois a devancé Michiel Hillen (Sélection Anvers) et Davide Ferrari (Italie).
Premier français, Anthony Macron termine à la 6e place (son interview ici). Retrouvez ci-dessous les réactions d'autres pensionnaires de l'Equipe de France, recueillies par DirectVelo après l'arrivée.

Rémi Huens (France)
29e
« C'était long aujourd'hui (dimanche). Dans un premier temps, Mathis (Louvel) est sorti devant alors il ne fallait pas trop bouger et attendre. La première partie de course s'est faite groupée avec rien de spécial à signaler, si ce n'est des chutes. C'était plutôt calme. Personnellement, j'ai bien passé les trois premiers Monts. J'ai même tenté dans l'un d'eux puis j'ai commencé à accuser le coup au niveau du Kemmel. Je me suis bien accroché et j'ai pu rentrer dans la première cassure lorsque le peloton s'est cassé en deux. J'ai pu me refaire la cerise et j'ai essayé d'aller dans des coûts. C'était du poker alors je me suis dit que ça pouvait éventuellement marcher. J'espérais pouvoir sortir mais ça ne l'a pas fait.
Je ne suis pas super heureux du scénario mais c'est du vélo. Je n'avais pas des jambes de feu de toute façon. Vivement le week-end prochain et le Tour des Flandres maintenant. »

Matis Louvel (France)
Echappé et 41e
« J'avais vraiment de bonnes sensations alors je me suis positionné en tête de peloton dès les premières kilomètres. Du coup, je me suis dit que ça pouvait valoir le coup de tenter et au final, je suis rentré tout seul sur le groupe de tête. Je me sentais bien dans l'échappée et ça s'est bien passé.
Dans le deuxième passage du Mont Kemmel, j'ai voulu accélérer parce que je sentais que le peloton revenait. Je voulais vraiment passer tous les Monts devant. C'était aussi une façon de monter à mon rythme. C'était mieux pour éviter les à-coups. Je me sentais toujours bien et je me suis dit qu'il y avait peut-être une petite chance que ça se regarde derrière mais finalement, c'est quand même rentré assez vite. Par la suite, il n'y avait plus qu'à terminer la course comme je le pouvais.
C'était vraiment une belle expérience avec de bonnes sensations. J'avais des frissons dans le Mont Kemmel, je ne sentais pas mes jambes. C'était super. Il y avait beaucoup de public et c'est un Mont mythique. Être devant dans ces conditions-là, c'était vraiment impressionnant. » 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Rémi HUENS
Portrait de Matis LOUVEL