Maxime Cam : « Ça vaut toutes les victoires »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Maxime Cam (Côtes d'Armor-Marie Morin) s'est offert, ce samedi, la 42e édition du Grand Prix Gilbert-Bousquet (Elite Nationale), épreuve disputée autour de Landivisiau (Finistère) sur une distance de 155,1 kilomètres. Il a devancé Axel Journiaux (Vendée U) et Julien Guay (Sojasun espoir-ACNC) dans un sprint à cinq (voir classement). Maxime Cam succède ainsi au palmarès à Jérémy Bescond, qui s'était lui aussi imposé sous les couleurs de la formation des Côtes d'Armor-Marie Morin l'an passé.
Retrouvez ci-dessous les premiers mots de Maxime Cam, recueillis par DirectVelo quelques minutes après l'arrivée.

DirectVelo : C'est une victoire importante pour toi...
Maxime Cam : Je l'attendais depuis un moment ! En 2014, j'avais les moyens de le faire mais j'avais mis cinquante attaques pour rien et dans le vide, avant même l'entrée sur le circuit final. Cette fois-ci, je ne voulais surtout pas refaire les mêmes erreurs. Le vent était très propice aux bordures et à la sortie d'une échappée. Il ne fallait surtout pas laisser partir un gros groupe.

« IL LE VOYAIT VAINQUEUR MAIS MOI, NON... »

C'est pour ça que ton frère est sorti en cours d'étape ?
Le scénario était bon puisque nous n'avions laissé sortir que deux coureurs seulement (Flavien Dassonville et Jimmy Raibaud, NDLR). Puis mon frangin (Florian Cam) est rentré devant aussi. Ce n'était pas voulu en réalité, mais il avait de bonnes jambes. Ça nous a bien couvert. J'ai réussi à conclure le travail un peu plus tard. C'est super.

La course a été très intense dès les premiers kilomètres avec ces différentes tentatives de coups de bordures...
Je n'ai pas fait attention à tout car je n'ai jamais mis le nez à l'arrière du peloton. J'y suis simplement allé lorsque ça s'est un peu calmé en milieu de course et à ce moment-là, j'ai réalisé qu'il y avait déjà eu un beau ménage de fait. Cela dit, tous les costauds étaient encore présents et il n'y avait pas eu de grands piégés.

Lorsque le groupe de cinq est sorti, tu as compris que vous alliez vous jouer la gagne ?
Il manquait quand même des garçons comme Valentin Madouas ou même un Yann Guyot, qui marchait bien et qui avait loupé ce coup donc il n'y avait rien de fait.

« CONTENT DE REMETTRE LES PENDULES A L'HEURE »

Comment as-tu géré le dernier kilomètre, alors qu'Axel Journiaux avait encore 100m d'avance à la flamme rouge ?
Il était sorti à 1,5 kilomètre. On l'a repris mais il a rattaqué. Je pense qu'il avait encore 70m d'avance aux 300m. J'en ai discuté avec Julien (Guay) qui m'a dit qu'Axel (Journiaux) avait course gagnée. Il le voyait vainqueur mais moi non. J'ai lancé le sprint avec l'envie de le passer et ça l'a fait. En franchissant la ligne, c'était le bonheur.

C'est ta première victoire de la saison...
Je tournais beaucoup autour. Je me demandais ce qu'il me manquait. Finalement, je pense que ça vaut le coup d'avoir attendu fin mars pour gagner. Si c'était à refaire, je le referais. Celle-là, ça vaut toutes les victoires sur un début de saison, même si j'étais déçu d'être passé à côté jusqu'à présent. Je suis content de remettre les pendules à l'heure.

Que t'avait-il manqué jusqu'à présent sur ce début de saison ?
Je pense que j'en faisais trop sur les courses et à chaque fois, ça me manquait sur le final. C'est d'ailleurs pour ça que ce matin, je m'étais vraiment promis de ne pas faire d'efforts inutiles. J'ai vraiment fait attention aux coups de bordures pour ne pas faire trop d'efforts. J'ai voulu m'appliquer à bien courir. Une fois sur le circuit, j'avais les cartes en main pour essayer de gagner. 

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