Au départ de Manche-Atlantique, sur la place ventée de la mairie de Jugon-les-Lacs, Kévin Perret s'apprête à passer un test. "Il y a du très haut-niveau. Je vais voir où j'en suis."

Le coureur du Team U Nantes Atlantique sort d'un hiver perturbé par une tendinite. "J'ai des kilomètres de retard. Je n'ai pas pu accompagner l'équipe au stage car j'avais la grippe", indique-t-il à DirectVelo.

Pourtant, depuis le début de saison, sa deuxième chez les Espoirs, arrive à "être présent et faire la course", constate le 11e du Circuit de la Vallée de la Loire. "Je sens que j'ai plus de caisse. Je suis bien dans la dernière heure de course alors que l'an passé c'était le moment où je m'écrasais." Il avait noté ses premiers progrès sur Redon-Redon, début avril, où il avait commencé à voir le jour chez les Elites.

A l'arrivée de Manche-Atlantique, après une course de bordures, le coureur de 19 ans s'est senti "en dessous des meilleurs". "J'ai réussi à être dans la bordure de 50 coureurs après 1h30 de course mais je n'ai pas pu y aller quand le groupe de 16 est ressorti à 70 km de l'arrivée. C'est sorti à la pédale mais pour être déjà présent dans le groupe de 50, il fallait un minimum de force. Cela confirme que j'ai l'endurance mais qu'il me manque un peu d'intensité", analyse-t-il.

Kévin Perret va travailler sa pointe de vitesse, cultivée sur la piste depuis ses jeunes années. "Je veux exploiter au maximum cette qualité car l'objectif cette année, c'est de gagner des courses. Aux beaux jours, je retournerai sur la piste", annonce le pensionnaire du Pôle de la Roche-sur-Yon.

Ce week-end il s'alignera sur la Suisse Vendéenne et Nantes-Segré, "avec l'espoir de participer à la réussite de l'équipe." Avant de retrouver Redon-Redon, "une course qui me plait."