Jérémy Bellicaud : « Ça m'a fait quelque chose »

Crédit photo Nicolas Gachet - DirectVelo.com

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Difficile de faire meilleurs accompagnateurs pour commencer. Jérémy Bellicaud s'est offert ce samedi sa première échappée sur une épreuve Elite Nationale, à l'occasion de la quatrième épreuve de l'Essor Basque, aux côtés de deux machines à rouler, les professionnels Nicolas Baldo (HP BTP-Auber 93) et Thomas Rostollan (Armée de Terre). "Ça fait bizarre car il y a encore six mois j'étais chez les Juniors, apprécie-t-il. Je suis ici pour découvrir et ça m'a fait quelque chose de me retrouver à l'avant d'entrée. Tout s'est vraiment bien passé, j'ai appris pas mal de choses déjà !".

« JE ME DOUTAIS QU'ON N'IRAIT PAS AU BOUT »

Le jeune coureur de l'Océane Top 16 n'avait pas spécialement prévu de sortir. Mais il a obéi aux consignes : suivre les coups. Il a ainsi pris la roue de Thomas Rostollan. Les deux garçons ont repris Nicolas Baldo dans la première des trois montées de Gamia. "Thomas Rostollan roulait beaucoup sur le plat. Dans le col, je sentais que j'avais plus de facilité qu'eux", a expliqué à DirectVelo ce petit gabarit.

Les trois fuyards ont possédé jusqu'à 1'05'' d'avance. "Même si les deux équipes pros étaient représentées, je me doutais qu'on n'irait pas au bout à trois. J'imaginais voir un contre revenir, confie-t-il. Je me voyais jouer ma carte car j'étais en forme pour monter les bosses. Hélas, nous avons été repris par pas mal de mecs...".

La jonction a eu lieu avant la dernière montée de Gamia. Dans l'ascension, Bruno Armirail (Occitane CF) et l'Armée de Terre ont tout fait sauter. "Au sommet, je bascule à 20 mètres du groupe de six coureurs qui s'est finalement joué la victoire. C'est dommage, j'en avais peut-être trop fait dans l'échappée", pense le coureur licencié depuis 2016 à Angoulême VC.

« JOUER MA CARTE DANS LE FUTUR »

Mais Jérémy Bellicaud avait le sourire à l'arrivée. "Je me suis fait plaisir. Je suis là pour apprendre, et j'espère revenir dans le futur pour jouer ma carte", dit le 2e du Tour du Pays de la Châtaigneraie et du Tour du Canton de Montguyon en 2016.

Pour lui, rejoindre l'Océane Top 16 était un choix logique. "On m'a proposé quelque chose de bien. Cette structure, c'est comme une grande famille. Je m'y plais", confie le fils de Stéphane. Et c'est sur les courses difficiles qu'il aimerait briller avec le club de DN1. Son apprentissage passera au mois de mai par la Ronde de l'Isard (2.2U). Un rendez-vous qu'il a déjà dans un coin de sa tête.

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