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EC Raismes Petite-Forêt : « Défendre le podium »

Crédit photo Aurélie Tscheiller - Photographies cyclistes

Crédit photo Aurélie Tscheiller - Photographies cyclistes

Emmené par un duo d’expérience, l'EC Raismes Petite-Forêt a plusieurs fois bousculé la hiérarchie sur la Coupe de France DN2. Le club nordiste a remporté deux manches grâce à Christophe Masson (depuis passé chez Veranclassic-AGO) et Kévin Lalouette. Arnaud Molmy, directeur sportif depuis début juin, revient pour DirectVelo sur ces trois mois à la veille de la finale de la Coupe de France DN2, la Classique Champagne-Ardenne.

EN BONNE VOIE POUR RESTER EN DN2 EN 2017

« La saison dans son ensemble est bonne. Les saisons précédentes, le club avait plus l’habitude de se sauver de justesse. Cette année, nous abordons cette Classique Champagne-Ardenne avec l’ambition de défendre le podium. Je pense que les deux premiers (Côtes d’Armor-Marie Morin et Creuse Oxygène Guéret) sont très solides. Peut-être qu’une des deux équipes peut se faire piéger. Les deux ça m’étonnerait ! Si nous  pouvons gagner une place nous n’allons pas nous en priver mais la priorité reste le podium. La montée ? Financièrement, ça ne me parait pas réalisable. Le club est dans une période de transition et l’on espère déjà repartir en DN2 l’année prochaine. Même si ça me semble en bonne voie.

UN GRAND LALOUETTE CET ETE

Cet été nous avons perdu deux coureurs (Christophe Masson et Alexis Caresmel) qui sont passés chez Veranclassic-AGO. Pour finir la saison ça n’a pas été trop handicapant car nous n’avons pas eu de blessure et surtout nous avons eu un très grand Kévin Lalouette. Il a tiré l’équipe vers le haut. Auparavant, Christophe Masson avait tenu la baraque. Je pense que ça a été bénéfique pour toute l’équipe. Les gars se prennent au jeu en roulant pour un leader ou en défendant un classement général. Ils ont progressé et certains ont été décomplexés quand Christophe (Masson) est parti. C’est normal car ils ont eu plus de responsabilité. En tout cas, leur expérience et leur exemple ont poussé l’équipe à s’améliorer.

« ILS RENDENT MON TRAVAIL PLUS FACILE »

Personnellement, je viens de vivre mes trois premiers mois en tant que directeur sportif chez les Elites. Les coureurs ont tous l’habitude d’évoluer à ce niveau ce qui rend mon travail relativement facile. Et puis je trouve le niveau global très élevé. Si l’on veut marcher en amateur aujourd’hui, il faut vraiment être rigoureux à l’entraînement et sur la nutrition par exemple. On ne peut pas être dilettante. Je me concentre particulièrement sur les briefings pour donner les informations essentielles. Quand les résultats suivent, tout devient plus simple ».

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