Christophe Masson : « Tout feu tout flamme »

Crédit photo Jean-Marc Hecquet

Crédit photo Jean-Marc Hecquet

Il sera à partir de samedi sur les routes du Tour de Wallonie (2.HC) avec l’équipe Continentale belge Veranclassic-Ago. Christophe Masson avait pourtant débuté la saison sous les couleurs de l’EC Raismes Petite-Fôret remportant notamment les Boucles du Printemps (Coupe de France DN2). "Quand j’ai eu cette opportunité, je n’ai pas hésité. Quand on fait du haut-niveau, c’est pour se confronter aux meilleurs", déclare-t-il à DirectVelo.

« JE N’AVAIS PAS ENVIE DE ME LOUPER POUR MA PREMIERE »

Mercredi, il a étrenné son nouveau maillot sur le GP Cerami (1.1), une première ou plutôt un retour chez les professionnels. Il avait couru deux saisons au sein du Team Differdange (2008 et 2009). C’est d’ailleurs durant cette période qu’il rencontre Geoffey Coupé, le manager de l’équipe belge. "On s’était croisé sur des courses. Nous étions dans le même hôtel la veille de Paris-Mantes et comme je revenais en forme, il m’a proposé une place. J’ai tout de suite été intéressé mais je devais attendre l’accord du club pour m’engager".

L’histoire s’accélère début juillet après Paris-Chauny. Le Nordiste décide alors de passer la frontière. "Sur la ligne de départ du GP Cerami, j’ai ressenti une certaine pression. J’avoue que je me posais pas mal de questions. Je n’avais pas envie de me louper pour ma première, il fallait assurer", confie-t-il.

IL ARRIVE POUR LA GAGNE POUR SA PREMIERE COURSE PRO
 
Christophe Masson est désigné pour prendre l’échappée du début de course. Il sort une première fois mais se retrouve seul en tête. "J’ai eu peur que ça débranche derrière mais c’est revenu. Et puis un coup est parti dans la foulée mais ça a continué de rouler toute la journée", raconte-t-il. Pour son premier jour il s’applique. Bidons pour les coéquipiers, coup de main à son sprinter. Les kilomètres défilent et les jambes du Nordiste sont toujours bonnes à l’approche du dernier tour. "J’ai suivi un coup et un groupe d’une trentaine de gars s’est formé. J’étais tout feu tout flamme (rires). J’ai voulu suivre les coups, j’étais vraiment motivé". C’est finalement le Belge Jelle Wallays (voici le classement) qui s’enfuie vers la victoire en solitaire.

« TOUJOURS LA MEME FOUGUE, AUCUNE LASSITUDE »

23e, Christophe Masson s’est rassuré avant de découvrir le Tour de Wallonie. "Ça va être du haut-niveau avec cinq jours de course, des étapes longues et les équipes du WorldTour. Je pars dans l’inconnu mais c’est pour vivre ces moments que j’ai signé. J’y vais le couteau entre les dents ! J’espère confirmer. Une belle course pourrait me permettre d’avoir un beau programme jusqu’à la fin de la saison".

A bientôt 31 ans, c’est une nouvelle carrière qui démarre. "Je vais donner le meilleur de moi-même. Chaque course sera un objectif. Comme j’ai commencé ma saison très tôt, j’ai coupé début juin donc je m’approche d’un nouveau pic de forme, prévient-il. J’ai toujours la même fougue. Je ne ressens aucune lassitude. C’est sans doute parce que j’ai arrêté le vélo pendant quatre ans (2009-2013). J’ai gouté à autre chose et je sais que je veux profiter du haut-niveau tant que les jambes sont là".

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