Guillaume Levarlet prépare Vesoul dans les Pyrénées

Crédit photo Marie Grenèche / DirectVelo

Crédit photo Marie Grenèche / DirectVelo

Sur la touche durant un mois après une chute sur le Tour du Finistère (1.1), Guillaume Levarlet est actuellement à la recherche de ses meilleures sensations.

Actif sur les Boucles de la Mayenne (2.1) récemment, le pensionnaire de la formation HP BTP-Auber 93 arrive dans une période qu’il affectionne particulièrement, avec l’enchainement de la Route du Sud (2.1) et du Championnat de France, dont il avait pris une honorable 17e place la saison passée sur le circuit de Chantonnay. ‘‘L’enchainement des efforts dans la Mayenne m’a fait du bien. Cela dit, je ne sais pas encore vraiment où j’en suis, alors je ne veux pas me fixer d’objectifs précis pour la Route du Sud. Il faudra voir comment les jambes répondent sur la 1e étape, puis s’adapter en courant au jour le jour’’, explique le principal intéressé auprès de DirectVelo.

« FAIRE UN TOP 10 SUR LE CHAMPIONNAT DE FRANCE »

Contrairement à 2015, Guillaume Levarlet ne va pas participer à la Ronde de l’Oise (2.2) ce week-end. ‘‘Le parcours n’y est pas franchement très intéressant pour moi’’. A la place, il a choisi de partir quelques jours en stage dans les Pyrénées, avec ses coéquipiers Julien Guay, Pierre Gouault et Théo Vimpère. ‘‘Encore une fois, je préfère rester prudent en termes d’ambitions pour la Route du Sud, mais il est évident que si je viens me préparer ici en stage, ce n’est pas pour rien’’, souligne  le coureur de 30 ans.

Si Guillaume Levarlet reste prudent quant à ses ambitions pour la Route du Sud, il se veut en revanche plus précis pour le Championnat de France de Vesoul. ‘‘Cette année, le profil de la course est intéressant pour moi. J’irai pour essayer de faire un Top 10. Ce serait déjà pas mal’’. Après un mois de juillet plus léger, l’ancien vainqueur du Tour du Gévaudan (2011) aura de grosses ambitions également pour le mois d’août. ‘‘J’ai pris l’habitude de marcher pendant les courses de l’été comme la Polynormande, le Tour de l’Ain ou le Tour du Limousin. J'aurai une nouvelle fois des ambitions sur cet enchainement de courses’’.

« ENCORE QUATRE OU CINQ ANNES CHEZ LES PROS »

A plus long terme, Guillaume Levarlet dit avoir toujours l’envie et se voit continuer encore de nombreuses années. ‘‘J’ai encore envie de me faire plaisir, mais aussi de retrouver de grandes courses. Je me vois faire encore quatre ou cinq années chez les pros, j’ai le temps. Ce serait bien que l’équipe puisse monter en Continentale professionnelle’’, précise celui qui dit un tout petit peu se lasser du programme de course de sa formation. ‘‘Disons simplement que ce n’est pas ce qui convient toujours le mieux à mes caractéristiques. Mais nous n’en sommes pas encore à prendre une décision, et je n’ai pas eu l’occasion de discuter avec Stéphane (Javalet, le manager général, NDLR) pour le moment’’.

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