La Ronde du Centenaire, une épreuve jeune

Dans quinze jours, aura lieu la cérémonie officielle du Centenaire de la bataille de Verdun, le 29 mai. Une semaine avant, c'est un peloton international et pacifique qui arpentera et sillonnera les routes autour de la citadelle de Verdun.

Créée l'an dernier, la Ronde du Centenaire veut commémorer cette bataille destructrice. Et quoi de mieux qu'une course  de vélo, où, après tout, tout le monde va dans le même sens ? L'organisation bénéficie d'ailleurs du label "manifestation Verdun 2016".

Les deux jours de courses vont évidemment longer les champs de batailles martelés par les obus de février à décembre 1916. "La première étape passe par les côtes de Meuse et se termine sur le circuit de la Woëvre où a débuté l'offensive allemande", rappelle Nicolas Martin, membre de l'organisation.

Le dimanche matin, le contre-la-montre est tracé dans les rues de Verdun. Les coureurs passeront au près de la Citadelle qui servait de poste médical avancé pour les blessés. L'arrivée sera jugée devant le monument de la Victoire.

Pour la dernière demi-étape, les organisateurs ont dû revoir leur plan. "Nous n'avons pas eu l'autorisation de passer devant l'Ossuaire du Fort de Douaumont en raison de la fréquentation des touristes, une semaine avant la commémoration officielle." Le peloton roulera donc plus à l'ouest de la Meuse pour rejoindre le cimetière américain de Romagne, la butte de Monfaucon par delà la forêt du Mort-Homme et sa cote 295.

ENCORE DE LA PLACE

Course toutes catégories, le choix de la date au calendrier régional revient au comité. Malheureusement cette année, la Ronde du Centenaire tombe en concurrence avec la 2e manche de la Coupe de France DN3. Or, cette saison, quatre clubs du grand est sont en 3e division nationale. Des équipes de DN1 et de DN2 comme CC Villeneuve Saint-Germain, Peltrax, le VCU Schwenheim et Rémy Meder vont donner du relief au plateau. La course aura aussi une participation internationale grâce à la venue de clubs allemands et hollandais.

Mais il reste encore des places à prendre pour compléter le peloton. Les organisateurs se posent donc des questions. "Nous sommes une épreuve grandissante. Les grosses équipes sont contentes de la qualité de l'organisation mais les équipes plus faibles ont peur de venir", explique Nicolas Martin. Les coureurs les plus jeunes auront leurs prix avec un classement pour les meilleurs Espoirs-Juniors.

A l'avenir, la Ronde du Centenaire devra donc trouver sa voie. "Soit nous montons en Elite Nationale, mais pour cela il faudra le budget suffisant. Soit nous redescendons en 2,3,J", annonce Nicolas Martin.

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