Adrien Costa : « Comme deux courses d’un jour »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

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Il doit tenir encore deux jours ! Leader du Tour de Bretagne (2.2) après son succès en solitaire jeudi (lire ici), Adrien Costa et sa formation ont réussi à contrôler ce vendredi sur la 5e étape. ‘‘On a bien géré l’effort avec l’équipe. Dans les premiers kilomètres, il était difficile de faire partir la bonne échappée. On a vraiment dû bagarrer dans la première heure de course pour ne pas laisser partir un groupe trop imposant. Lorsque l’échappée est finalement partie, on a pu souffler un peu, puis contrôler’’, se réjouit le pensionnaire de la sélection américaine. ‘‘J’ai quand même eu un peu peur avec la fatigue de mes équipiers, la pluie et le froid. Heureusement, d’autres équipes comme la BMC Development ont commencé à rouler avec nous à quelques 80 kilomètres de l’arrivée et tout s’est bien terminé. J’espère que l’on aura réussi à conserver encore un peu de forces pour demain (samedi) et dimanche’’, précise pour DirectVelo celui qui devra tout de même se montrer très solide ce week-end. ‘‘On va affronter chacune des deux dernières étapes comme des courses d’un jour. En espérant avoir encore le maillot dimanche soir’’.  

« JE DECOUVRE TOUT CETTE ANNEE »

Quoi qu’il en soit, Adrien Costa dit ne pas ressentir la moindre pression avant ce week-end crucial. ‘‘Je ne vais pas dire que j’ai l’habitude de ces situations mais disons qu’en Juniors, il m’arrivait quand même de porter le maillot jaune sur des courses par étapes. Alors maintenant, j’essaie de rester assez calme’’. Confiant et mature dans son discours, l’Américain ferait presque oublier qu’il sort à peine des rangs Juniors. ‘’Je découvre tout cette année, c’est nouveau. C’est la première fois que je fais des courses de cette distance, sur sept jours. C’est aussi pour ça que j’ai vraiment essayé de savourer ma victoire d’hier (jeudi) car ça reste quelque chose d’assez spécial’’.

« SAVOIR ENCHAINER EST ESSENTIEL » 

Surtout, Adrien Costa connait la valeur d’un succès sur le sol breton. ‘‘Généralement, les coureurs qui marchent sur le Tour de Bretagne réussissent aussi chez les pros par la suite, alors avoir l’expérience de cette course d’une semaine me semble essentiel. Je visais le général sans vraiment savoir comment allaient se dérouler les étapes, et finalement ça tourne bien’’, enchaine celui qui n’en a pas terminé avec les épreuves françaises. ‘‘Je vais faire le Rhône-Alpes Isère Tour et le Tour des pays de Savoie. En fin de saison, j’espère également revenir pour le Tour Alsace et le Tour de l’Avenir’’. Un calendrier sacrément chargé, donc. ‘‘Oui mais chez les Juniors on ne court que quelques fois par mois, sur des courses assez courtes. Je voulais m’entrainer à enchainer. C’est essentiel pour pouvoir passer professionnel où tu cours de janvier à octobre. Il faut savoir enchainer’’.   

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