Amélie Rivat a ciblé toutes les épreuves vallonnées

Crédit photo Thomas Maheux

Crédit photo Thomas Maheux

C'est ce lundi au vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines qu'ont été dévoilées les pré-sélections pour les prochains Jeux Olympiques de Rio. Présente dans le groupe élargi sur route (comme six autres Françaises), Amélie Rivat devra obtenir des résultats d'ici début juin pour faire partie des élues qui iront au Brésil (quatre femmes seront retenues au maximum). "Les courses ont été un peu difficiles au début de saison mais maintenant la forme arrive bien donc je suis contente", raconte la sociétaire de Poitou-Charentes Futuroscope 86 à DirectVelo.

Satisfaite de faire partie de la présélection, Amélie Rivat a conscience qu'elle n'a franchi que la première étape. "Il faudra obtenir de bons résultats d'ici la sélection définitive pour essayer d'aller à Rio", reconnaît-elle. Cela passera notamment par une bonne performance à la Flèche Wallonne, une épreuve qui lui tient à cœur. "J'ai coché cette course que j'apprécie et qui correspond bien à mon profil", évoque la grimpeuse de 26 ans qui nourrira également des ambitions sur les Tours du Luxembourg et d'Occitanie. "J'ai ciblé toutes les épreuves qui ont un profil dur et vallonné", précise-t-elle. A Rio d'ailleurs, le parcours semble taillé pour ses qualités : "Je l'ai étudié en détails à partir d'une vidéo, j'ai particulièrement regardé les pourcentages. Les montées seront raides et assez longues : ça ressemblera davantage à des cols qu'à des monts, ce qui me correspond bien".

« FORCEMENT, ON PENSE UN PEU TOUT LE TEMPS AUX JEUX »

En retrait depuis le début de la saison, alors que par le passé elle s'était déjà imposée à pareille époque, Amélie Rivat a eu besoin d'un peu de temps pour se mettre en route. "La période après mes deux stages avec l'équipe de France VTT et celui de mon équipe a été compliquée. J'ai eu un peu de mal a encaisser l'enchaînement", explique-t-elle. Il faut dire qu'en cette année olympique la Rhodanienne a axé toute sa première partie de saison sur les Jeux de Rio : "On est forcément amené à y penser un peu tout le temps. C'est mon premier gros objectif en 2016 donc j'ai planifié ma préparation en fonction de ça".

Si d'aventure elle participe aux JO, Amélie Rivat s'octroiera ensuite une période de repos avant de se préparer pour la fin de la saison qui est également importante pour elle. "Il y aura des courses à étapes et les Championnats d'Europe à Nice", rappelle-t-elle. Dans tous les cas, la grimpeuse pense pouvoir enchaîner sans problème : "Rio tombe début août, les Europe mi-septembre. Ça laisse largement le temps de récupérer et de se repréparer entre les deux", conclut-elle.

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