Nathan Van Hooydonck a « préféré céder sa place »
Crédit photo Maxime Segers - www.directvelo.com
"Ce n'est pas la fin du monde." Nathan Van Hooydonck s'efforce de la jouer philosophe, malgré la blessure au genou qui le privera, dimanche, de la Kattekoers, manche d'ouverture de la Coupe des Nations Espoirs qu'il avait érigée en première cible de son printemps. "Forcément, c'est ennuyeux. Mais je ne peux plus rien y faire", poursuit le Champion de Belgique Espoirs.
OBJECTIF TOUR DES FLANDRES
Souffrant d'une inflammation à l'intérieur et au ménisque du genou droit, l'Anversois n'a plus enfourché son vélo depuis cinq jours et a donc opté pour l'impasse sur la sélection nationale. "Une douleur à la hanche, une selle qui a légèrement bougé sur mon vélo d'entraînement et quelques courses dans le froid ont poussé mon corps à la limite, détaille-t-il. Grâce à un suivi quotidien par mon kiné et en concertation avec mon coach, j'escompte reprendre l'entrainement dès mercredi, et la compétition lundi. Mais je préférais laisser ma place en sélection à un garçon en bon état de forme que de me présenter au départ dans des circonstances loin d'être optimales."
Le coureur à la carcasse de flahute est déjà tourné vers les routes du Tour des Flandres (9 avril). "Je pourrai m'y aligner dans une condition étincelante", se convainc le représentant de BMC Development. Mon début de saison m'a rassuré quant à ma préparation (2e à Opwijk et 3e à Zepperen, NDLR). Je disputerai le Triptyque des Monts et Châteaux au service de Bram Welten (lauréat du Handzame Challenge, NDLR), afin de reprendre du rythme. Et me présenter au départ du Ronde dans une position de vainqueur potentiel."
« CROIRE EN MES CAPACITES »
Talent confirmé, caractère affirmé, Nathan Van Hooydonck transpire de confiance à l'aube de sa troisième campagne chez les Espoirs. "Quand tu t'élances sans ambition, tu es battu d'avance. Il faut savoir ce que tu veux pour réussir, tout en restant conscient de ses possibilités. Ainsi, je n'affirme pas que je deviendrai Champion du Monde contre-la-montre, mais je suis confiant quant à mes capacités pour ramener un Top 10."
Car le protégé de Klaas Lodewyck a studieusement accompli son hiver afin d'irradier, de ses mailles tricolores, le printemps. Peut-être son dernier dans la catégorie Espoirs. "J'aurais pu passer professionnel, rappelle le coursier de 20 ans. Mais il était trop tôt. Pouvoir enfiler chaque matin ce maillot noir-jaune-rouge pour partir s'entraîner, le faire briller en course, procure un sentiment unique. Ça gonfle mon moral, je suis animé par une incroyable envie de me distinguer."
En tête, un passage en WorldTour, en pédalant sur les traces de Silvan Dillier, Stefan Küng ou Loïc Vliegen qui ont accédé au sérail de BMC Racing Team après une formation dans l'équipe Development. "J'espère décrocher une place de stagiaire puis franchir le Rubicon vers l'Elite. Cependant, les dirigeants de BMC m'ont déjà rassuré, si ce n'est pas pour 2017, il me restera une année en Espoirs. Mais j'ai mis toutes les chances de mon côté afin d'atteindre mes objectifs."
« FAIRE MIEUX QUE MON ONCLE »
Mais d'abord, il devra donc maîtriser ses compagnons d'âge sur les monts des Flandres, les reliefs ardennais, le pavé du Nord de la France ou les plaines hesbignones afin de ramener une combinaison tricolore, contre la trotteuse cette fois, à Borlo, le 1er mai. "J'ai bénéficié du suivi, au niveau de ma position, de la structure professionnelle. J'estime donc avoir réalisé une belle progression en chrono. Mais je songe aussi à Paris-Roubaix, au Championnat d'Europe à Nice ou même au Mondial au Qatar."
Une polyvalence qui dénote quelque peu avec ses gênes de Flandrien. "Chez les Espoirs, je peux encore me débrouiller sur les profils vallonnés, ardennais, estime le neveu d'Edwig Van Hooydonck. Liège-Bastogne-Liège Espoirs, avec son arrivée sur le vélodrome d'Ans, pourrait ainsi me convenir. Mais au niveau professionnel, je rêve plus d'un Paris-Roubaix. Car si je ne gagne qu'un « Ronde », on me répétera toujours que mon oncle a fait mieux (lauréat du Tour des Flandres en 1989 et 1991)".
OBJECTIF TOUR DES FLANDRES
Souffrant d'une inflammation à l'intérieur et au ménisque du genou droit, l'Anversois n'a plus enfourché son vélo depuis cinq jours et a donc opté pour l'impasse sur la sélection nationale. "Une douleur à la hanche, une selle qui a légèrement bougé sur mon vélo d'entraînement et quelques courses dans le froid ont poussé mon corps à la limite, détaille-t-il. Grâce à un suivi quotidien par mon kiné et en concertation avec mon coach, j'escompte reprendre l'entrainement dès mercredi, et la compétition lundi. Mais je préférais laisser ma place en sélection à un garçon en bon état de forme que de me présenter au départ dans des circonstances loin d'être optimales."
Le coureur à la carcasse de flahute est déjà tourné vers les routes du Tour des Flandres (9 avril). "Je pourrai m'y aligner dans une condition étincelante", se convainc le représentant de BMC Development. Mon début de saison m'a rassuré quant à ma préparation (2e à Opwijk et 3e à Zepperen, NDLR). Je disputerai le Triptyque des Monts et Châteaux au service de Bram Welten (lauréat du Handzame Challenge, NDLR), afin de reprendre du rythme. Et me présenter au départ du Ronde dans une position de vainqueur potentiel."
« CROIRE EN MES CAPACITES »
Talent confirmé, caractère affirmé, Nathan Van Hooydonck transpire de confiance à l'aube de sa troisième campagne chez les Espoirs. "Quand tu t'élances sans ambition, tu es battu d'avance. Il faut savoir ce que tu veux pour réussir, tout en restant conscient de ses possibilités. Ainsi, je n'affirme pas que je deviendrai Champion du Monde contre-la-montre, mais je suis confiant quant à mes capacités pour ramener un Top 10."
Car le protégé de Klaas Lodewyck a studieusement accompli son hiver afin d'irradier, de ses mailles tricolores, le printemps. Peut-être son dernier dans la catégorie Espoirs. "J'aurais pu passer professionnel, rappelle le coursier de 20 ans. Mais il était trop tôt. Pouvoir enfiler chaque matin ce maillot noir-jaune-rouge pour partir s'entraîner, le faire briller en course, procure un sentiment unique. Ça gonfle mon moral, je suis animé par une incroyable envie de me distinguer."
En tête, un passage en WorldTour, en pédalant sur les traces de Silvan Dillier, Stefan Küng ou Loïc Vliegen qui ont accédé au sérail de BMC Racing Team après une formation dans l'équipe Development. "J'espère décrocher une place de stagiaire puis franchir le Rubicon vers l'Elite. Cependant, les dirigeants de BMC m'ont déjà rassuré, si ce n'est pas pour 2017, il me restera une année en Espoirs. Mais j'ai mis toutes les chances de mon côté afin d'atteindre mes objectifs."
« FAIRE MIEUX QUE MON ONCLE »
Mais d'abord, il devra donc maîtriser ses compagnons d'âge sur les monts des Flandres, les reliefs ardennais, le pavé du Nord de la France ou les plaines hesbignones afin de ramener une combinaison tricolore, contre la trotteuse cette fois, à Borlo, le 1er mai. "J'ai bénéficié du suivi, au niveau de ma position, de la structure professionnelle. J'estime donc avoir réalisé une belle progression en chrono. Mais je songe aussi à Paris-Roubaix, au Championnat d'Europe à Nice ou même au Mondial au Qatar."
Une polyvalence qui dénote quelque peu avec ses gênes de Flandrien. "Chez les Espoirs, je peux encore me débrouiller sur les profils vallonnés, ardennais, estime le neveu d'Edwig Van Hooydonck. Liège-Bastogne-Liège Espoirs, avec son arrivée sur le vélodrome d'Ans, pourrait ainsi me convenir. Mais au niveau professionnel, je rêve plus d'un Paris-Roubaix. Car si je ne gagne qu'un « Ronde », on me répétera toujours que mon oncle a fait mieux (lauréat du Tour des Flandres en 1989 et 1991)".
En savoir plus : coureurs et équipes associés
Coureurs
