Des stratégies différentes pour les Continentales

Crédit photo Jean-Marc Hecquet

Crédit photo Jean-Marc Hecquet

Avec 17 jours de courses, entre le GP La Marseillaise et les Boucles Drôme-Ardèche, le premier mois de compétition est l’un des plus remplis pour les équipes Continentales françaises. Après cet enchaînement, les coureurs font face à un « vide » dans le calendrier, sans aucune épreuve de classe 1 jusqu'au week-end de Coupe de France du 19 et 20 mars - Classic Loire-Atlantique et Cholet-Pays de Loire-. Pendant ces trois semaines, chaque équipe a choisi sa stratégie, en fonction de son effectif (10 coureurs pour Roubaix, 18 pour l’Armée de Terre) mais aussi des invitations dont dépendent les équipes Continentales.

ROUBAIX ENCHAINE, AUBER COUPE

Absente en Drôme-Ardèche, Roubaix Métropole Européenne de Lille a repris, dimanche dernier, à domicile, au GP de Lillers (1.2). Au contraire, HP BTP-Auber 93 a choisi de ne pas courir le week-end passé, excepté Pierre Gouault et Julian Guay présents à Manche-Atlantique. "Lors des stages, nous savions qu’il fallait arriver en forme dès le début de saison. Cette année, vu le nombre de courses et le plateau, on ne pouvait pas arriver à cours de condition, indique Stéphane Javalet, le manager d’Auber. Le but est de créer une surcompensation. Cette semaine, les coureurs vont faire de la récupération active. On a passé quelques semaines loin de la maison, ils vont pouvoir récupérer mentalement aussi. Et puis cette semaine, avant Paris-Troyes, je pense qu’ils feront plusieurs séances de déblocage".

"Après un mois passé dans le sud, ça fait du bien de retrouver ses repères. Pendant un ou deux jours on en profite pour décompresser. On ne fait pas grand-chose de la journée, sourit Julien Guay. Février, c’est dur mais je pense que l’on passe vraiment un cap pour rivaliser avec les meilleures équipes françaises en mars-avril".

L’ARMEE DE TERRE A BESOIN DE COURIR

Avec des effectifs réduits, Roubaix et Auber ont opté pour un programme plutôt léger ces derniers jours. Le troisième larron, l’Armée de Terre ne fait pas face à la même problématique avec 18 coureurs dans son effectif. "C’est un avantage car nous avons beaucoup de jeunes coureurs et cela nous a permis de les faire souffler. On aura peut-être plus de fraîcheur fin mars. L’inconvénient, c’est que nous manquions de rythme par rapport à d’autres qui ont enchaîné. On verra fin mars !", annonce David Lima Da Costa, le manager de l’Armée de Terre.

Après Manche-Atlantique dimanche dernier, son équipe sera découpée en deux, avec un front sur Paris-Troyes, et l'autre au Portugal pour justement trouver le rythme (lire ici). "En février, nous avons pu être acteur de la course en prenant les échappées. Malgré tout, nous avons pris quelques claques car les gars se rendent comptent de l’écart qu’il y a avec les équipes du WorldTour notamment", concède Lima Da Costa. "Dimanche, ce sera une configuration différente puisque nous sommes « l’équipe à battre » mais c’est aussi une bonne chose pour le mental des gars", confiait-il avant Manche-Atlantique. La victoire de Kévin Lebreton aura permis à l'Armée de Terre de débloquer son compteur en 2016. Une bonne chose pour la confiance, avant de retourner sur des épreuves de classe 1.

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