Till Drobisch à Nantes pour dompter le vent

En trois ans passés en Suisse au Centre Mondial du Cyclisme, Till Drobisch n'a pas appris le français. "Je le comprends mais je n'arrive pas encore à parler", explique le Namibien à DirectVelo.com. Alors depuis son arrivée l'UC Nantes Atlantique, le coureur de 22 ans s' est mis sérieusement à la langue de Molière.

Mais si Till Drobisch est venu à Nantes ce n'est pas pour pouvoir lire L'Equipe dans le texte mais pour parfaire son bagage. "Je veux m'améliorer dans les courses sur le plat, avec du vent et des bordures. Je veux devenir un coureur plus complet", souhaite-t-il. Lui qui veut apprendre à courir dans le vent, il a débuté sa saison aux Plages Vendéennes.

Le Team U Nantes Atlantique n'était pas son premier choix au moment de trouver un club. "Grâce à Jean-Jacques Henry, le directeur sportif du CMC, j'ai contacté le CC Etupes et l'AVC Aix-en-Provence mais ils ne m'ont pas répondu." Mais le 3e du Tour de Franche-Comté n'arrive pas à Nantes à reculons. "C'est un club qui a une bonne réputation", apprécie-t-il.

Till Drobisch a débuté le vélo chez lui en Namibie. "Il y a quelques petites courses organisées. Cela m'a plu. Puis je suis allé en Afrique du Sud avant de partir pour le CMC à 19 ans."

Pour sa dernière année Espoirs, le coureur du Team U Nantes Atlantique aimerait disputer une dernière fois le Tour de l'Avenir, "une course fantastique !" L'an dernier il y visait une place dans les dix premiers au général après s'être classé 35e en 2013. Las, une fracture de la clavicule sur chute l'a contraint à l'abandon. "J'espère le refaire cette année mais ce n'est vraiment pas sûr."

Crédit photo : Elea Gautier
 

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