Team Marseille 13-KTM : « Plusieurs cartes à jouer »

Le Grand Prix d’Ouverture La Marseillaise est un rendez-vous important pour toutes les formations qui y font leur reprise. Mais cette première manche de la Coupe de France l’est sans doute plus encore pour le Team Marseille 13-KTM, à domicile ce dimanche. "L’équipe est basée à Marseille, et il y a plusieurs marseillais dans l’équipe. C’est l’une des courses les plus importantes de la saison pour nous", confirme Yoann Paillot pour DirectVelo.com. "Montrer le maillot sur cette course, c’est bien. Mais on ne vient pas pour ça ! On veut gagner", ajoute-t-il.

Ce dimanche, les Marseillais tenteront donc d’entamer leur saison 2015 de la plus belle des manières, comme ils avaient pu le faire il y a deux ans grâce au succès de Justin Jules devant le Stade Vélodrome. "Commencer par une victoire avait été très encourageant pour la suite de la saison. Cela nous avait donné une motivation supplémentaire".

« NE PAS ATTENDRE LE FINAL »

Mais quelle tactique adopter ? "C’est un parcours assez dur, où il peut y avoir différents schémas de course", analyse Benjamin Giraud, 14e en 2013 et victime d’une crevaison à la flamme rouge l’an passé. "On aura deux cartes à jouer. Celle des sprinters, et celle des puncheurs-grimpeurs, des attaquants", poursuit Yoann Paillot. Difficile en effet de ne pas imaginer un garçon comme Rémy Di Grégorio tenter quelque chose dans le final. "Nous allons nous inscrire dans une course de mouvement. Le groupe est homogène, il faudra en profiter pour tenter des choses et ne pas attendre le final. Nous n’attendrons pas le sprint", admet Benjamin Giraud.

Malgré tout, les Marseillais ne seraient pas en reste en cas de sprint. "Personnellement, je me sens bien, et beaucoup plus en confiance que l’année dernière. J’ai envie de faire quelque chose sur ce Grand Prix d’ouverture. Même si je suis Lituanien, je vis à Marseille depuis plusieurs années maintenant. C’est une course à domicile pour moi aussi, l’une des plus importantes de l’année", explique Evaldas Siskevicius, 9e l’année dernière et qui pourrait bien faire parler sa pointe de vitesse dans la dernière ligne droite. 

Benjamin Giraud lui aussi peut espérer de belles choses ce dimanche. "C’est une course qui peut me convenir lorsque je suis en forme", confirme-t-il. Alors, comment les Marseillais comptent-ils s’organiser en cas de sprint ? "Normalement, ce serait pour « Benji » (Giraud)", répond Evaldas Siskevicius. "Mais on ne sait jamais. Cela peut changer en course suivant la forme de chacun", conclut le coureur lituanien.

Crédit photo : www.teammarseille13.com
 

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