Steven Tronet (BigMat-Auber 93) a remporté ce dimanche la 56e édition de la classique Paris-Troyes (1.2), disputée sur 174,2 kilomètres entre Provins et la préfecture auboise. Il a devancé Kristoffer Skjerping (Team Joker) et son coéquipier Flavien Dassonville. Steven Tronet succède au palmarès à Jean-Marc Bideau (Bretagne-Séché Environnement), qui s'était imposé lors des deux dernières éditions. Retrouvez ci-dessous les réactions recueillies par www.directvelo.com.

Steven Tronet (BigMat-Auber 93)
Vainqueur de Paris-Troyes
« Je suis content, c'est ma deuxième victoire en huit jours après le Grand Prix de Lillers (1.2) la semaine dernière. Ce doublé me semblait impossible mais j'y suis arrivé. C'est avant tout une victoire d'équipe. Nous avons fait une course collective. Flavien était en forme voire même impressionnant. Je me suis même dit : «Il en fait peut peut-être trop», mais en fait pas du tout. En arrivant au sprint, je savais que j'étais le plus rapide. Cette victoire est bonne à prendre. Je suis vraiment heureux. »

Flavien Dassonville (BigMat-Auber 93)
3e
« On avait une équipe forte aujourd'hui. On voulait gagner, c'est chose faite ! Au départ, on voulait dynamiser la course. Je devais durcir la course avec d'autres coureurs. Il ne m'a pas manqué grand-chose pour m'imposer, mais l'essentiel est que la victoire soit pour l'équipe. C'est le plus important. Nous avions misé sur Steven Tronet. Il ne nous a pas déçu. Ces trois victoires nous permettent d'oublier notre début de saison, qui n'a pas été bon. »

Aurélien Lionnet (VC Toucy)
15e
« Ça a borduré dès le départ. Je n'étais pas à l'avant mais je me suis dit que j'allais rentrer sur eux. Flavien Dassonville a attaqué dans le Jard, je l'ai suivi. J'ai pété ensuite dans la rampe. J'étais pourtant en forme, je me sentais vraiment bien et j'avais surtout la motivation. »

Geoffrey Corniau (VC Toucy)
52e
« Quand on n'est pas assez fort, il faut jouer intelligemment. Je me suis retrouvé à l'avant, avec les professionnels. Ils ont voulu me tester mais j'ai tout fait pour rester avec eux. Après la bordure, ça roulait vite mais pas assez. Un groupe d'une vingtaine de coureurs est revenu sur nous. Je suis content de ma journée. Etre devant était mon objectif ce matin. Paris-Troyes est un peu ma course. Je peux dire que cette 2e participation m'a donné des frissons. »

Crédit Photo : Hervé Dancerelle - www.directvelo.com