Maxime Farazijn : « Continuer sur la lancée de 2013 »

Maxime Farazijn, le pensionnaire de l'équipe EFC-Omega Pharma-Quick Step, a connu une première saison satisfaisante, en tant que coureur Espoir, en remportant même un bouquet à Pittem au mois d'avril. "Je suis content de mes débuts chez les Espoirs. Je me suis adapté assez rapidement et j'ai obtenu quelques belles places, notamment au Tryptique des Monts et Châteaux. Ma victoire à Pittem m'a vraiment fait plaisir. Ce n'était que du bonus ce succès. La fin de saison a été plus compliquée car j'étais fatigué mais je voulais malgré tout décrocher une sélection pour Paris-Tours Espoirs. Je prends la 13e place, c'était encore un autre bon moment de ma saison", raconte Farazijn.

« RECONNAISSANT ENVERS MON PATRON »

Présent tout au long de la saison, le coureur de 19 ans ne se fixe pas encore de réels objectifs pour 2014. Il veut avant tout continuer à progresser. "Je veux continuer sur ma lancée de la saison 2013. Je veux apprendre et être encore plus utile pour mes leaders", commente-t-il. Il ajoute : "Je ne vise pas une course en particulier. Je veux être présent du début à la fin de la saison. Je suis un coureur passe-partout et je m'adapte à toutes les courses. Mais à chaque départ, je veux donner le meilleur de moi même et ne pas avoir de regrets." S'il a déjà pu lever les bras en 2013, il ne fait pas de la victoire une obsession. "Il faut rester calme et ne pas faire de la victoire une fixation. Je sais que si je continue à travailler comme je le fais, j'aurai de nouvelles chances en 2014. Mais si je n'y arrive pas, ce ne sera pas un drame."

En plus du cyclisme, cela fait maintenant quelques mois que Maxime travaille à temps partiel pour une entreprise d'informatique. Si certains ont du mal à gérer le cyclisme et le travail, le natif d’Ypres y arrive assez bien : "Je suis vraiment reconnaissant envers mon patron. Il me donne l'occasion de combiner mon sport avec mon emploi. En plus de cela, en tant que coureurs, nous n'avons presque rien à penser. Tout est pensé pour nous chez EFC : le matériel, le personnel, tout est au top. Je me sens vraiment bien dans cette équipe."

« BEAUCOUP DE RESPECT POUR MON PERE, PETER FARAZIJN »

Quand on lui parle d'une éventuelle carrière professionnelle, il ne préfère pas s'enflammer et garde les pieds sur terre : "Il y a tellement de critères qui rentrent en compte pour passer professionnel. Il faut d'abord rester en bonne santé, une chute est si vite arrivée et avec cela c'est une carrière qui peut être ruinée. Ensuite, il faut obtenir de bons résultats et se faire remarquer mais ce n'est pas facile de nos jours car le niveau est très élevé. Personnellement, je n'en fais pas une fixation, je laisse les choses venir à moi."

Pour finir, Maxime Farazijn évoque la course de ses rêves mais aussi son père, Peter, pour qui il a beaucoup de respect notamment pour son rôle d'équipier dans le peloton professionnel. "Je n'ai pas vraiment d'idole dans le peloton. Je regarde tous les coureurs car ils peuvent tous m'apprendre quelque chose. En revanche, j'ai beaucoup de respect pour les équipiers. Mon père en était un mais ils ne sont pas assez reconnus pour le travail qu'ils font dans l'ombre des grands leaders. Plus tard, je rêve de faire une carrière comme lui et aussi de briller sur les classiques flandriennes. C'est le terrain qui me convient le mieux", termine Maxime Farazijn.

Crédit Photo : DR
 

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