Alexandre Gratiot est revenu à son niveau

Ce jeudi 15 août, il ne lui aura manqué que huit kilomètres pour finir sur le podium du Grand Prix de Gommegnies. Echappé avec Julien Duval (Roubaix-Lille Métropole), Alexandre Gratiot a cru à un moment qu’ils pouvaient aller au bout. "Nous avions encore 30’’ d’avance mais le peloton était avantagé sur ce type de circuit, explique-t-il à www.directvelo.com. Nous ne nous posions aucune question mais c’est revenu quand même. Je suis tout de même satisfait de mes sensations, c’est de bon augure pour la suite."

Surtout le sociétaire du CC Nogent-sur-Oise venait de conclure sa troisième course en cinq jours avant d’enchaîner deux épreuves Nordistes, le Prix de la Ville de Bavay et le Grand Prix des Marbriers. "Sur la manche de Coupe de France à Montpinchon, je n’ai pas réussi à aller faire le sprint pour la 17e place, c’était très dur. Je voulais anticiper les coups car je n’étais au top de ma forme", regrette-t-il. Une Coupe de France qu’il ne lui réussit pas puisqu’il reconnaît être passé "à travers du Grand Prix Cristal Energie." A Gommegnies, il s’est rassuré.

Souffrant de la maladie de Kienock (lire ici) et opéré en décembre dernier, Alexandre Gratiot confie qu’il a "encore des moments de passage à vide, la forme est irrégulière". Après trois mois sans vélo, il a dû d’abord se remuscler et retrouver l’ensemble de la mobilité de la main. "Encore aujourd’hui, j’essaie d’aller chez le kiné tous les jours quand je peux", dit-il. Après un bon mois de mai, il a retrouvé sa condition physique depuis juin. Cela s’est d’ailleurs concrétisé par une victoire sur le Grand Prix de Soissons. "Cette victoire m’a fait du bien au moral pour la suite, on a toujours envie de revenir le plus vite possible mais il faut savoir être patient", concède le Picard. En forme sur le Tour de Côte d’Or où il a longtemps été maillot à pois début juillet, il sait qu’il a perdu des forces à vouloir à tout prix se battre pour le conserver. "J’ai essayé de courir plus pour la victoire d’étape ensuite, mais ça m’a pas fonctionné, j’étais un peu fatigué", note-t-il.

Le coureur de 24 ans admet qu’il lui manque un beau résultat sur une Elite Nationale désormais. Cinquième au Tour du Pays Roumois le 14 juillet et 11e de l’Etoile d’Or, il tourne autour du podium. Ce dimanche, il essaiera d’aller chercher son premier bouquet sur le Prix de la Ville de Bavay, une course qu’il a souvent terminée à la cinquième place avant de se concentrer sur le Grand Prix des Marbriers mardi. "J’affectionne les courses dans le Nord, j’aimerais être à la hauteur et dans un bon jour", termine-t-il.

Crédit Photo : Dominique Bécart
 

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Alexandre GRATIOT