En tant qu'Auvergnat d'adoption - il est étudiant à Aurillac -, François Bidard avait forcément coché le Tour d'Auvergne. Etre au départ lui tenait donc à cœur. La course passait par des routes qu'il connaissait bien comme lors de l'étape-reine, samedi, avec le Puy-Mary. "J'y suis donc allé avec une belle motivation et une bonne forme en sortant du Tour de la Dordogne (3e)", déclare à www.directvelo.com le Normand.

Au départ de la dernière étape, il pensait la course pliée puisque Sébastien Fournet-Fayard (Team Pro Immo Nicolas Roux) possédait 1'49'' d'avance. "C'est la preuve que jamais rien n'est fait avant de franchir la ligne finale", glisse le coureur alors classé 3e au général, dans le même temps que Pierre Gouault (Team U Nantes Atlantique). Présent dans une groupe d'une quinzaine de coureurs, François Bidard a tout tenté pour distancer son adversaire. En vain, surtout que Pierre Gouault a pu compter sur le soutien de son coéquipier Anthony Saux.

François Bidard a dû se résoudre à terminer l'épreuve en deuxième position. "C'est frustrant, rageant", dit l'ancien Champion du Cantal. Il a surtout retenu une leçon : "Je m'appliquerai davantage dans les sprints peu importe la place car tout compte. Mais c'est le jeu et j'ai perdu cette fois !"

Le coureur de 21 ans gardera tout de même de bons souvenirs de son Tour d'Auvergne. "Même si on se dit toujours « et si... et si... », je n'ai pas de regrets. Ce n'est pas la fin du monde, et il y aura bien d'autres courses", lâche celui qui a depuis terminé, mardi, 12e du Grand Prix de Cours-la-Ville. François Bidard est déjà tourné vers ses prochains objectifs, la Coupe de France DN1 le 13 août à Montpinchon, puis le Championnat de France l'Avenir.

Crédit Photo :  Etienne Garnier - www.velofotopro.com