Jarno Gmelich-Meijling (AVC Aix-en-Provence) débute la saison 2013 sur le même rythme que celui de sa fin de saison dernière, c'est à dire en trombe. Le Néerlandais, âgé de 23 ans, a terminé 2e des Boucles de l'Essor et de la troisième épreuve des Boucles du Haut-Var, et 6e du Circuit de l'Essor. Il répond aux questions de www.directvelo.com.
 
DirectVélo : Tu abordes la saison 2013 dans de bien meilleures conditions que la précédente...
Jarno Gmelich-Meijling : C'est sûr ! Fin 2011, j'avais consulté un cardiologue qui avait trouvé un paramètre limite et m'avait prescrit un arrêt complet d'activité pendant deux mois. J'ai mis le vélo complètement de côté du 1er janvier à fin février. En fait ce cardiologue n'était pas un spécialiste des pratiques sportives et un confrère consulté plus tard m'a donné le feu vert. J'ai été surpris de pouvoir réaliser rapidement des places malgré ce contre-temps, mais une chute début mai, sur la première étape du Tour de la Manche a provoqué un nouveau coup d'arrêt. J'ai tenu à finir l'épreuve, mais à l'issue, j'avais de grosses douleurs et j'ai dû à nouveau m'arrêter quelques jours.
 
Après ta belle fin de saison, tu as cette fois connu un hiver plus serein ?
Oui, on peut dire que j'ai connu un hiver presque parfait. J'ai juste été malade pendant la semaine de stage et je n'étais donc pas au top le premier week-end des Courses au soleil, mais cela a été beaucoup mieux ensuite. J'ai surtout perdu du poids par rapport à l'an dernier à la même époque. Je suis pratiquement à mon poids de fin de saison quand j'ai gagné le Tour de Moselle. Aujourd'hui (mercredi au soir de la 1ère épreuve des Boucles du Haut-Var où il prend la 9e place, NDLR) je n'étais pas super car j'ai fait une grosse sortie la veille en prévision de dimanche.

Aix mieux armé pour la Coupe de France

Dimanche justement, c'est la première manche de la Coupe de France où l'AVC Aix n'a sauvé sa place en DN1 l'an dernier que sur la dernière épreuve malgré de beaux succès par ailleurs...
L'an dernier on avait déjà une équipe pour faire la guerre, ce qui nous a notamment réussi sur les épreuves par étapes y compris sur les 2.2. En revanche, les parcours de Coupe de France ne nous convenaient pas. Sur beaucoup de manches, la course était bloquée pour favoriser les sprinteurs et nous n'étions pas armés pour cela. Chez nous, seul Christophe Laporte pouvait tirer son épingle du jeu. Cette année, nous avons perdu deux très bons coureurs par étape qui sont passés pro (Thomas Rostollan et Antoine Lavieu), mais avec les nouveaux arrivants le collectif est encore plus fort, ce qui va nous permettre d'être très compétitifs sur deux fronts. De plus, on devrait être mieux armés pour les sprints avec des coureurs qui vont vite comme Mathieu Delarozière, Anthony Maldonado et surtout Renaud Pioline qui a l'habitude de marquer de gros points sur ce type d'épreuves.

Comment vois tu les choses pour ce Grand Prix Souvenir Jean-Masse. Avez vous ciblé des adversaires ?
Déjà, il devrait faire beau. La météo prévoit 12°C et du soleil. Pour les Aixois c'est le mieux ! (rires) Je pense que ça va se faire à la pédale et qu'on peut bien jouer. Pour ce qui est des adversaires, on a pu voir que l'Armée de Terre et le Vendée U étaient déjà très au point. Ceci dit, tout le monde va se présenter très motivé.

Suite à tes récents résultats, bénéficieras-tu d'un statut protégé ?
Il n'y a pas de leader et personne n'a de statut particulier à Aix, même si l'on sait que sur certaines courses au profil très escarpé Clément Penven peut présenter certaines garanties. Ailleurs, chacun a sa chance et ce sont les circonstances de courses qui décident.

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Crédit Photo : Guy Dagot - www.sudgironde-cyclisme.net