Sébastien Jullien prend chaque année de la force

Pour sa deuxième année avec Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme, Sébastien Jullien avait créé la sensation en remportant une étape du Tour de Serbie (2.2) devant Angelo Furlan. "Cette victoire n'a pas été un déclic pour moi. Mais ça a prouvé mes qualités en tant que sprinteur", déclare à www.directvelo.com le coureur âgé de 24 ans qui avait porté pour l'occasion les couleurs d'une équipe mixte, le Team USA CMI-BST Reine Blanche, en compagnie de Thibaud Taboury (EC Saint-Etienne Loire). "C'était la première fois que je courais dans cette structure. Il y avait beaucoup d'anglophones. L'an prochain d'ailleurs, je devrais recourir avec eux lors de quelques épreuves en Angleterre et sur une ou deux courses par étapes en Europe", révèle-t-il.

Sébastien Jullien juge sa saison correcte. "Même si j'ai eu pas mal de soucis vu que j'étais malade en février et que j'ai subi une grosse chute au Tour du Pays Roannais. C'est dommage car je venais juste d'avoir un gros coup de forme avec donc cette victoire en Serbie...", relate le sociétaire de Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme qui a remporté cet été le Souvenir Jean Vannier à Issoire. Il est d'ailleurs entraîneur de BMX au sein du club. Durant sa jeunesse, il avait effectué 8 années de BMX, ponctuées par des 3e places au Championnats d'Europe cadets et minimes et une 5e place au Championnat du Monde cadets. Avant d'arrêter en junior. "Mon père a couru 12 ans en Elite, il a même failli passer professionnel et c'est lui qui m'a poussé à faire de la route", raconte celui a enfourché pour de bon le vélo de course en espoir. Il va tout de même participer pour le plaisir à un ou deux BMX ainsi qu'à deux-trois cyclo-cross d'ici la mi-novembre avant de couper trois semaines-un mois.

L'an prochain, Sébastien Jullien va poursuivre dans le club bressan et va même partir de Lyon pour s'installer à Bourg-en-Bresse. "C'est un club convivial. Le coach, Christian Milesi, ne se prend pas la tête. Il ne te gueule pas dessus quand tu n'as pas trop de résultats ou quand tu n'y arrives pas. Il ne met pas la pression contrairement à d'autres ailleurs", explique-t-il. Le sprinteur rhônalpin pense déjà à la prochaine Coupe de France DN2. "Ce sera encore plus des courses dans mes cordes. J'espère faire au moins un podium", annonce celui qui s'est classé 8e de la dernière manche à la Rochefoucauld. "Mais il y avait une petite côte dans le final et de mon côté, j'aime vraiment quand c'est une arrivée toute plate", précise Sébastien Jullien. "Etant donné que j'ai débuté sur le tard la route, je sens que chaque année, je prends de la force. Mais le plus important pour moi, c'est déjà de me faire plaisir", termine-t-il.

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