Axel Mariault au révélateur du Champ du Feu pour oublier le début de saison

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo
Ce dimanche pour l'étape reine, Axel Mariault fera partie des candidats à la victoire finale au Tour Alsace. 4e du général, il a fini à la même place en haut de la Planche des Belles Filles ce vendredi. "C'est une belle place, après on est quand même une Conti donc on venait plus pour la victoire. On perd Yael (Joalland) sur une chute, alors que de base, c'était plus lui qui devait être à l'arrivée". Si pour lui Markel Beloki était intouchable, il y avait moyen de grappiller quelques places. "Je pense que j'avais la 2e place dans les jambes. Le mec de Lotto (Kamiel Eeman) a lancé dès le pied dans le mur et j'étais beaucoup trop à contretemps. Puis je reviens très fort sur la ligne".
« J'AI EU UN PETIT COUP AU MORAL »
En ratant le podium, il a aussi raté d'éventuelles bonifications qui auraient pu lui permettre de se placer encore mieux. Mais la Planche des Belles Filles lui a rappelé quelques souvenirs puisqu'il était déjà de la partie en 2022, pour l'arrivée à la Super Planche des Belles Filles. "J'avais fait 6e. C'était encore un effort un peu différent à gérer. Et il n'y avait pas trop de difficultés avant. C'était vraiment assez plat toute la journée avec une montée sèche. Vendredi il y avait un peu d'usure. J'ai bien aimé le nouveau parcours avec les Chevrères en plus, la descente et la Planche". Son directeur sportif, Cédric Barre, concède qu'il est désormais le leader unique du CIC U Nantes après la chute de Yael Joalland. "Axel est devenu la carte principale, mais au départ, on jouait sur deux cartes".
Comme Thomas Champion qu'il a côtoyé chez Cofidis, Axel Mariault a dû encaisser la descente du WorldTour vers la Conti. "On n'est jamais content de revenir en Conti même si moi, je reviens dans une équipe que je connais avec des gens que je connais". L'ancien Champion de France amateur a pris un coup à la tête malgré cet environnement familier. "J'ai eu un petit coup au moral. En plus, j'ai eu un mois de janvier vraiment merdique avec des chutes et des maladies. Ça fait que tout mon mois de février a été entaché. Je n'ai pas eu de début de saison. Puis il y a eu beaucoup de circonstances de course et d'erreurs de ma part".
« ON N'EST PAS À L'ABRI D'UNE GROSSE DÉFAILLANCE »
Cédric Barre a noté aussi cette baisse de moral. "Comme tout le monde, il a des moments plus difficiles. Mais il les a bien gérés. Il est motivé pour cette fin de saison". Pour rappel, le coureur de 25 ans était tombé durant un stage en Espagne, avant d'être percuté par une voiture et d'avoir une côte fêlée. "Derrière, il a été obligé de retravailler. On l'a déjà vu, mi-avril, début mai, où ça n'allait pas trop mal. Après, la coupure d'été est toujours compliquée à gérer. Quand on ne fait pas le Tour de France, il n'y a pas de courses. Il a l'air d'être dans l'allure, donc c'est plutôt intéressant, surtout que le mois d'août est chargé. Ça lui correspond bien, donc on est content qu'il soit dans une bonne forme", se réjouit son directeur sportif.
Axel Mariault a coché des dates. "Il reste quatre belles courses avec le Tour de l’Ain, la Polynormande, le Tour du Limousin et le GP de Plouay. Mais on va essayer de bien finir ici parce que ça reste quand même une belle course avec des mecs qui ont un très gros niveau. Si je pouvais finir a minima sur le podium, ce serait cool". Il faudra donc dompter les Vosges et l'ascension finale vers Champ du Feu. "C'est vraiment un chantier. C’est beaucoup plus dur que vendredi avec plus de 3500 mètres de dénivelé. Sur une étape comme celle-ci, on n'est pas à l'abri d'une grosse défaillance". Mais jusqu'ici, les protégés de Cédric Barre ont coché toutes les cases. "On est placés, donc pour l'instant tout va bien. On sait que la dernière journée de dimanche est l'étape clé pour le classement général". Verdict ce dimanche soir.
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