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Nicolas Silliau : « Il fallait y croire »

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Crédit photo Aurélien Regnoult - DirectVelo

Nicolas Silliau a fait la course en tête ce dimanche à l’occasion du Trophée Souvenir Roger Walkowiak, troisième acte de la Coupe de France N1. Le coureur de Hexagone a pris place dans l’échappée du jour et il n’a été revenu qu’à moins de 30 kilomètres de l’arrivée par quelques poursuivants, avant de tenir les roues pour se présenter à l’arrivée à Cusset (Allier) pour la 4e position (voir classement). Un nouveau très bon résultat pour le Breton, déjà vainqueur en mars à Buxerolles. Le coureur de 23 ans a exprimé sa satisfaction au micro de DirectVelo.

DirectVelo : Tu as fait une grande partie de cette Coupe de France à l’avant !
Nicolas Silliau : C’est parti rapidement, sous la pluie. J’avais la mission de prendre l’échappée. C’était chose faite après dix bornes, on sort à cinq (avec Romain Bréant, Emmanuel Houcou, Edgar Laurensot et Alan Villemin, NDLR), puis la course a été neutralisée à cause d’une chute collective. Ça a été dur de se remettre dedans au début mais on a ensuite eu de la chance, la météo s’est améliorée. Une fois sur le circuit final, je savais qu’on allait faire le point à chaque tour.

« DU POKER »

Vous avez eu jusqu’à 2’50’’ d’avance, tu y croyais ?
Il fallait y croire, je me doutais que ça allait rentrer. C’est revenu dans la bosse à deux tours de la fin, je me suis accroché, j’ai réussi à suivre. J’étais le seul rescapé de l’échappée encore devant. Forcément quand les trois gars (Joris Chaussinand, Jamie Meehan et Kane Richards, NDLR) sortent dans le dernier tour, j’étais un peu juste pour y aller. J’étais avec d’autres gars qui en avaient moins fait que moi pendant la course, c’était plutôt à eux de faire les efforts. Je les ai laissé faire. C’était un peu du poker mais de toute façon, j’étais cuit. C’était la meilleure chose à faire pour moi.

Vous étiez cinq coureurs pour la 4e place, comment as-tu géré ton dernier kilomètre ?
Je savais que je pouvais aller chercher une place au sprint. J’ai lancé de très loin, aux 500 mètres, pour les surprendre. J’ai pu prendre de l’avance et faire 4e. C’est une bonne place pour l’équipe, ça met des points à la Coupe de France, ce qui est important.

« LE DERNIER RESCAPÉ »

Il n’y a pas de frustration de manquer le podium après une telle course ?
4e, ce n’est pas la meilleure des places, c’est sûr. Quand on est si près, on espère le podium. On est sur une manche de la Coupe de France N1 alors faire un podium aurait été un gros résultat mais il y a quand même la satisfaction d’être le dernier rescapé de l'échappée sur un circuit comme celui-là, très dur. Ceux qui sont rentrés avaient quand même du jus alors que nous on a fait plus de 100 bornes devant. Ça reste un bon résultat. On espère forcément toujours la victoire, je courais pour ça. Les trois gars qui sortent étaient costauds, ils sont partis un par un dans la bosse. Moi, il fallait que je lisse mon effort après tout ce que j’avais donné pendant la journée.

T’attendais-tu à être à ce niveau-là ce dimanche ?
Oui et non. J’ai eu deux week-ends compliqués car j’ai été malade pendant une semaine. Ça avait été compliqué le week-end du Tour du Charollais et d’Is-sur-Tille. J’ai vu la semaine suivante, à la Gainsbarre, que ça commençait à bien revenir, et pendant la semaine dernière à l’entraînement, j’étais vraiment bien. J’étais donc motivé pour aujourd’hui (dimanche). Les jambes ont bien répondu présent, c’est important. Je vais maintenant me concentrer sur la suite. Je fais le Circuit Boussaquin ce lundi puis il y aura plusieurs courses en Classe 2, le Grand Prix de la Somme, Paris-Troyes et l’Alpes Isère Tour. Je vais souffler un peu début mai pour me préparer pour tout ça et essayer de bien faire.

 

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