Sur l’Amstel, les Groupama-FDJ ont été « vaillants »

Crédit photo DV

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Difficile d’avoir des regrets pour la Groupama-FDJ. Sur le papier pourtant, le collectif tricolore semblait armé pour réaliser un très gros coup dans le final de l'Amstel Gold Race, avec deux coureurs dans le premier groupe, Valentin Madouas et Quentin Pacher, mais aussi la carte de la pointe de vitesse de Romain Grégoire à l’arrière, bien épaulé par Stefan Küng, en cas de regroupement. Mais finalement, le premier peloton n’est jamais rentré sur les attaquants et la doublette Madouas-Pacher s’est fait piéger en fin de course lorsqu’un quatuor est ressorti (voir classement). “C’était une journée vraiment difficile. Franchement, on a donné ce qu’on avait à donner. C’était une course hyper compliquée. Je n’avais pas de super jambes mais je me suis battu avec ce que j’avais”, relatait Valentin Madouas auprès de DirectVelo, derrière la ligne d’arrivée.

Le Champion de France a pu compter sur l’aide précieuse d’un Quentin Pacher très solide. Mais lorsque le groupe Pidcock est ressorti, l’Occitan n’a jamais pu ramener le Breton sur l’avant. “C’était bien de se retrouver à deux avec Val dans le bon coup. Mais on était tous les deux à la limite alors ce n’était pas facile à gérer. On était un petit peu courts pour la victoire. J’ai quand même essayé de faire un ultime effort dans la dernière ligne droite, pour le ramener le plus près possible du quatuor de tête mais on a fait avec l’énergie qu’il restait à ce moment-là”, synthétise celui qui, malgré son sacrifice, termine également dans le Top 10.

« ON A JOUÉ LA GAGNE »

Quentin Pacher assure ne pas avoir été surpris par le scénario de la course.
“L’an passé, ça s’était fait encore plus tôt mais là, avec le vent de face, on savait que ça freinerait les ardeurs. Ca s’est bien goupillé en sortant au moment où on l’espérait mais il en a manqué un petit peu physiquement. Ça reste une course punchy et d’usure. On a été vaillants”.

Satisfait d’avoir joué les premiers rôles et sans véritables regrets quant au résultat final, Quentin Pacher est rejoint dans ses propos par Valentin Madouas.
“On a joué la gagne, c’était l’objectif de la journée. Je suis un peu déçu mais on a donné tout ce qu’on avait. J’ai senti que j’avais les jambes vraiment dures dans le final. Ça reste ma meilleure perf ici. On était dans le match”. 

 

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