Nicolas Silliau a pensé au final du Poinçonnet-Limoges

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Nicolas Silliau confiait au micro de DirectVelo vouloir gagner en Élite (lire ici), l’attente n’aura pas été plus longue qu’un week-end depuis cette déclaration. Ce dimanche, le coureur d’Hexagone-Corbas Lyon Métropole a triomphé au Grand Prix de Buxerolles (voir classement). "Je suis content, j’avais de meilleures jambes qu’hier (au Poinçonnet-Limoges, NDLR). J’étais malade depuis jeudi mais là, ça allait mieux. On a fait une belle course collectivement. C’est la première victoire de l’année pour le club, c’est important. On avait déjà fait des podiums mais il est aussi important de gagner. C’est cool", se réjouissait-il à l’arrivée de l’épreuve, bien maitrisée par sa formation. "Ça a roulé très vite toute la journée. Il y a eu une échappée, Mathias (Ribeiro Da Cruz) était dedans. On n’avait qu’à contrôler derrière, en restant placés".

Les coureurs d’Hexagone sont alors dans une position plutôt positive et laissent faire. "Peu de clubs étaient représentés dans l’échappée. Sur une partie du parcours, ça roulait vite et ça bordurait un peu. Mais après, ça se posait souvent". Nicolas Silliau et ses coéquipiers ont alors pris la barre pour tenter d’opérer une sélection. "On a nous-mêmes tenté, à un moment donné, de mettre un petit coup de bordure mais ce n’était pas facile. Ça se regroupait toujours. Tactiquement, on ne savait pas trop sur quel pied danser. Le DS nous avait dit que tous les scénarios étaient possibles. Finalement, à deux tours de la fin, on s’est dit que ça pouvait se finir au sprint". En effet, malgré quelques tentatives vaines, il ne faisait plus grand doute qu’il fallait attendre l’emballage final.

« JE NE VOULAIS PAS FAIRE LA MÊME ERREUR »

Dans ce registre, deux cartes étaient privilégiées. "Julien (Marin) et moi-même. Les gars ont fait un gros boulot pour qu’on soit mis dans de bonnes conditions. Julien a voulu lancer de loin, au pied de la bosse. Je lui avais dit que de mon côté, je comptais attendre un peu plus". Nicolas Silliau est même relégué aux alentours de la 20e place et aurait bien pu tout perdre. "Mais heureusement pour moi, la bosse était assez dure alors j’ai eu le temps de remonter. J’ai quand même lancé de très loin, en me disant ça passe ou ça casse. J’ai vu que Gari (Lagnet) n’était pas loin derrière moi. J’ai donc sprinté jusqu’au bout, en pensant au scénario d’hier avec Julien", avoue-t-il, en référence à la victoire d’Alexandre Jamet à Limoges, qui est passé proche d’être sauté sur le fil par Julien Marin à cause d’une célébration un peu trop anticipée.

Cette fois, aucune contestation possible, la victoire est bien revenue à la N1 rhodanienne. "Je ne voulais pas faire la même erreur. Je savais que sur un sprint comme ça, c’était à mon avantage. Je n’ai pas réfléchi, j’ai simplement mis tout ce que j’avais". Le voilà désormais libéré après ce premier succès sur une Élite Nationale. Mais à la mi-mars seulement, pourquoi se priver d’enchaîner. "Essayer de gagner une autre course, ce serait bien. Je n’ai pas de courses précises en tête, je prends les compétitions comme elles viennent". La prochaine, ce sera ce samedi, au Grand Prix de Saint-Étienne Loire, épreuve réputée du calendrier amateur. Avant d’enchaîner à Vougy. Autant d’occasions pour Nicolas Silliau de surfer sur cette belle dynamique lancée.

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