Steff Cras piégé avant même la grande bagarre

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Il avait anticipé les aléas de Paris-Nice. La pluie, le froid, les chutes, les bordures… Steff Cras ne comptait pas se fixer d’objectifs précis avant le dernier week-end de la course. “Les objectifs, c’est dur à dire avant. Il peut se passer tellement de choses sur Paris-Nice… C’est une course spéciale”, imaginait le leader du Team TotalEnergies mi-février (lire ici). Deux possibilités dans sa tête malgré tout : la tentative d’un Top 10 au classement général ou l’éventualité de jouer une victoire d’étape.

Pour un bon général, les choses semblent désormais entendues après six des huit étapes. Après avoir perdu du temps lors du chrono par équipes puis au Mont Brouilly, le Belge en a concédé davantage ce vendredi, sur le circuit détrempé de la Colle-sur-Loup. “C’était une journée difficile. J’ai pris une cassure juste avant le circuit local. On a pu revenir sur l’avant à trois kilomètres de la grosse montée ici, derrière la ligne. J’avais déjà perdu trop d’énergie avant même le pied, il n’était plus possible de suivre les meilleurs lorsque ça a accéléré, pratiquement dès le pied”, regrettait-il auprès de DirectVelo, sur le chemin de son bus. “Je me suis retrouvé à l’arrière et j’ai vite compris que c’était perdu”.

20e de Paris-Nice à près de quatre minutes de l’Américain Brandon McNulty (UAE Team Emirates), il va désormais revoir ses plans. “Je vais essayer des choses sur les deux derniers jours. Il faut voir comment je vais récupérer, d’abord, mais je vais faire le maximum pour me porter vers l’avant”. Problème : il devrait encore tomber des seaux ce week-end. “Je vais faire avec mais ce n’est pas l’idéal, je n’aime pas la pluie”.

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