Noa Isidore : « Je n’ai pas de pression »

Crédit photo Gus Sev - Decathlon AG2R La Mondiale

Crédit photo Gus Sev - Decathlon AG2R La Mondiale

Pour son premier jour de course, Noa Isidore n’est pas passé loin de s’offrir déjà une victoire, sous ses nouvelles couleurs de la Conti de Decathlon AG2R La Mondiale. Dans un sprint en comité réduit au Trophée Umag, il a dû se contenter de la 2e place (voir classement). "C’est satisfaisant, je vois que la forme est bonne mais ce n’est pas une victoire. Je suis quand même content pour une première avec l'équipe, tous ensemble. On a bien géré", préfère-t-il retenir. Et ce n’est pas la première moitié de course qui a mis à mal ce nouveau collectif. "Toute la course a été assez calme, une échappée est partie et ça a géré. C’est à partir des 40-50 derniers kilomètres que ça a commencé à en mettre de partout"

Certaines équipes préfèrent alors ne pas attendre que les sprinteurs se jouent la victoire. "Ça s'est désorganisé, dans le final un groupe de dix est sorti, on avait Arthur (Blaise) devant. On les a rattrapés à un kilomètre et demi de l’arrivée". Mais la course des Decathlon AG2R La Mondiale prend une mauvaise tournure dans ce final. "Dans les trois derniers kilomètres il y avait beaucoup de ronds-points, je n’étais pas censé sprinter, je devais emmener Rasmus (Pedersen) mais il est tombé avec Oscar (Chamberlain). Du coup j'ai adapté mon final seul, j'ai demandé un coup de main à Arthur alors qu’on n’était plus que 20 dans le groupe".

« ÊTRE DANS LES MEILLEURS ESPOIRS DU MONDE »

Mais dans ce sprint particulier, Noa Isidore ne peut pas faire grand-chose face au vainqueur, Matthew Brennan. "Je me fais battre d'un demi vélo, il n’y a pas forcément de regrets. C'était un sprint légèrement en descente, donc pas à mon avantage. Mais je suis content de rapporter un podium". Alors que février va laisser place à mars, l’Espoir 2 a dû attendre avant de retrouver une course. "Ça faisait long, on était tous motivés à reprendre, on avait hâte". Notamment de cette reprise en Croatie, où les coureurs sollicités vont rester plusieurs jours. "Sur les dix prochains jours, il y a six jours de course en Croatie qui s'enchainent, c’est pas mal pour reprendre, on a dimanche (le Trophée Porec, NDLR), et après une course de quatre jours (le Trophée du Printemps d’Istrie, NDLR), c’est bien pour remettre du rythme".

Coureur du CIC U Nantes Atlantique et vainqueur à trois reprises en Classe 2 pour son arrivée chez les grands l'an passé, Noa Isidore doit confirmer. "Tout s'est très bien passé, on a eu deux stages avec l'équipe qui m'ont fait du bien, on a bien bossé, j'ai senti que j'avais passé un cap. Je me savais en forme pour le début. Je savais qu'on allait réussir, Il fallait juste bien se trouver pour la première". Il espère bien grimper d’une marche sur les prochains podiums. "Je veux gagner le plus possible, j'espère être performant sur les courses qui me correspondent, et être dans les meilleurs Espoirs du Monde. Je n’ai pas de pression, je sais de quoi je suis capable, j'ai vu que j'avais progressé". Après la Croatie et la Youngster Coast, il aura sa chance avec la WorldTeam sur la Roue Tourangelle et à Paris-Camembert, avant de se frotter aux Espoirs sur Paris-Roubaix. Avec, il l’espère, une dynamique bien lancée. 

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