Nina Lavenu : « Je dois prendre du volume »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Nina Lavenu n’a pas trouvé le terrain de jeu idéal dimanche du côté de Flamanville. “Je ne suis pas une fille très technique, alors c’était clairement très dur pour moi. Le circuit n’était pas à mon avantage, reconnaissait-elle au micro de DirectVelo après avoir fini 10e et 11e pendant le week-end. Pour les parties de course à pied, ça allait quand même mais le circuit était spécial”.

« JE PROGRESSE TOUJOURS »

La Junior 2e année termine à la 7e place de la Coupe de France, un an après avoir pris la 14e position. “J’espérais des Top 10 en Coupe de France, c’est fait”, apprécie celle qui a terminé à trois fois dans les dix premières sur six manches (voir sa fiche DirectVelo). Participer à une manche de Coupe du Monde était l’un de ses autres objectifs de la saison hivernale et elle y est parvenue en étant retenue à Troyes. “C’était extraordinaire, une superbe expérience. Une chute m’a fait perdre quelques places mais c’était tout de même motivant pour la suite”.

La Savoyarde doit faire avec quelques lacunes techniques. “Je ne fais pas du cyclo-cross au niveau national depuis longtemps. Je n’ai véritablement commencé qu’en Cadette 2, mais je progresse toujours”. Pour la sociétaire du Pôle Espoir de Cyclisme Féminin de Chambéry, courir dans les sous-bois a de nombreux avantages. “C’est pour s’amuser et se changer les idées, prendre du plaisir. Je progresse en technique, ça aide pour la route. Ça permet aussi de garder un bon niveau avant la saison sur route”.

« JE NE POUVAIS PAS COURIR AVEC LES N1 »

Nina Lavenu a choisi de quitter cet hiver La Motte-Servolex Cyclisme pour rejoindre le club voisin du Chambéry Cyclisme Compétition et son Team Féminin qui évolue en N1. “L’année dernière, durant le stage de l’équipe de France Juniors, j’ai réalisé que toutes les autres filles étaient en N1 et pouvaient donc faire de belles manches de Coupe de France. Ce n’était pas mon cas. Je n’avais pas le statut donc je ne pouvais pas courir avec les N1, même en individuel”. La 3e de la Mirabelle Classic N2 a évoqué cette situation avec le sélectionneur, Emilian Broë. “On s’est dit qu’il était bien mieux que je puisse courir en N1 en 2024”. Choisir Chambéry a été une évidence. “C’est un très bon club. Julie Bego est passée par là, elle est devenue Championne du Monde… Ema Comte y est aussi, sans oublier Julia Aubry qui vient de signer chez les pros. Je pourrai prendre de l’expérience”.

En 2024, la fille de Vincent Lavenu espère “progresser dans [ses] lacunes”, notamment en contre-la-montre. “J’ai du mal au sprint pour l’instant, je manque beaucoup de puissance par rapport à beaucoup de filles qui s’entrainent depuis plus longtemps que moi. Je dois prendre du volume”.

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