La France plaît à Eli Iserbyt

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

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Eli Iserbyt tient enfin sa victoire en Coupe du Monde. 2e à Waterloo et à Maasmechelen, encore 2e samedi en Superprestige à Merksplas, le coureur de Pauwels Sauzen-Bingoal a levé les bras dimanche à Troyes (voir le classement). "J'étais à la recherche d'une victoire. Ce matin, j'ai compris que c'était un parcours pour moi, avec beaucoup de virages qui demandent de l'explosivité". Mais il n'y a pas que le parcours, il fallait aussi les jambes pour s'opposer au tandem néerlandais de la Baloise Trek Lions avec Lars van der Haar et Joris Nieuwenhuis, dominateur d'Eli Iserbyt la veille à Merksplas.  "J'ai percé dans le premier tour mais j'avais la force pour boucher le trou et de tenir un rythme élevé pendant une heure. J'ai fait une course propre".

Sur le circuit de Troyes, le vainqueur de trois manches du Superprestige s'est senti à son aise. "La première partie du circuit était un peu plus en ma faveur avec des virages serrés, la seconde moitié était plus en faveur des Néerlandais. Les planches aussi étaient à mon avantage". L'ancien Champion d'Europe répète ce qu'il avait déjà dit l'an dernier après l'étape de la Coupe du Monde à Besançon l'an dernier. "Les courses françaises sont plus à mon avantage que les courses belges, sourit-il. J'aime toujours venir courir ici en Coupe du Monde".

Cette Coupe du Monde dont il est le nouveau leader est son "objectif principal", annonce-t-il. Réaliste, Eli Iserbyt sait que le maillot blanc et rouge est plus accessible que la tunique irisée. "Avec la présence de Mathieu (Van der Poel), c'est plus hasardeux. Face à Mathieu ou Wout (van aert), je peux espérer les suivre 40 à 50 minutes, mais les battre, c'est presque impossible", reconnaît-il. Alors la Coupe du Monde, "c'est un peu le Championnat du Monde des cyclo-crossmen normaux".

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