L'adrénaline et l'entraînement en Ligue des Champions

Crédit photo Www.ucitrackchampionsleague.com

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Tom Derache et Melvyn Landerneau étaient les deux sprinters français engagés dans la Ligue des Champions. Le sociétaire du VC Roubaix-Lille Metropole est celui qui a obtenu les meilleurs résultats. Finaliste en vitesse face à l'ogre Harrie Lavreysen le premier soir à Palma de Majorque (lire ici), il termine 4e du classement final du sprint après la dernière manche à Londres. "Mon objectif, c'était le Top 5", reconnaît Tom Derache auprès de DirectVelo. Après son démarrage sur les chapeaux de roue, la suite a été plus difficile. "J'étais en dedans au niveau physique. J'avais beaucoup d'attentes pour la première course mais ensuite, j'ai relâché la pression".

Son camarade Melvin Landerneau a connu des résultats sportifs moins probants mais son objectif était ailleurs. Déjà, il arrivait le samedi soir avec une semaine d'entraînement dans les jambes. "J'arrivais un peu fatigué le week-end car j'ai fait le choix de continuer de travailler la semaine car il y a des gros objectifs en 2024. Je faisais avec ce que j'avais", indique l'ancien Champion d'Europe du kilomètre qui voit tout l'intérêt de courir car "ça permet d'avoir l'adrénaline qu'on n'a pas à l'entraînement". Tom Derache sent bien aussi l'intérêt pour les pistards de sortir des séances de musculation et de sprints. "C'est bien pour nous qui courons très peu, c'est une bonne exposition médiatique et qui nous permet de vivre mieux de notre sport".

Tom Derache et Melvin Landerneau comptent bien profiter de ces cinq compétitions pour les Championnats de janvier, celui de France dès le 4 janvier et puis d'Europe la semaine suivante. "Courir avec les gars au haut-niveau mondial ne peut que nous tirer vers le haut. Le début d'année sera très important", affirme le Nordiste. Pour arriver dans la meilleure forme pour ces premiers rendez-vous, la récupération est aussi importante. Et le format de la Ligue des Champions est "juste bien, note Melvin Landerneau. En plus, on a la chance d'avoir une manche à domicile donc un déplacement en moins. S'il n'y avait pas une manche à SQY et les deux dernières à Londres, je ne l'aurais pas fait, ça aurait été trop contraignant avec ce que je fais la semaine". Et il reste encore une semaine de cycle de travail au sociétaire du Madinina Bikers avant de prendre un peu de repos.

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